Dans la quatrième partie,
Agir de tous nos corps, nous sommes amenés à faire corps. En s’activant lorsque nous nous rapprochons les uns des autres, l’œuvre de
Scenocosme met en lumières et en sons la force du collectif. Impossible toutefois de ne pas évoquer les corps exclus et/ou exploités. Sur un tableau qui renvoie à la peinture classique,
Arnaud Adami célèbre les travailleurs et travailleuses précaires d’un système uberisé.
Barthelémy Toguo, quant à lui, aborde les corps déconsidérés des personnes en situation d’exil par des tampons qui rappellent ceux que collectionnent les voyageurs occidentaux. Avec ses bannières tissées,
Ed Hall illustre la force et la créativité de l’action collective et nous rappelle que l’on peut concrètement combattre l’exploitation rationalisée de l’environnement et des personnes.