Dans la première moitié du XIXe siècle,
l’exercice physique devient un loisir. On joue encore sur les Champs-Élysées à
la longue paume, l’ancêtre du tennis, mais cette époque est surtout marquée par
l’apparition des piscines (des baraques en bois implantées dans la Seine),
l’ouverture de salles d’escrime, de bâton ou de boxe. L’équitation se pratique
aux Tuileries ou dans le bois de Boulogne, on régate sur la Seine…
Quel rapport entre les performances présentées
par Honoré Daumier ou Gavarni et celles des athlètes qui se disputent
aujourd’hui les médailles ? Le visiteur jugera si la devise des Jeux olympiques
« citius, altius, fortius » (plus
vite, plus haut, plus fort) s’applique aux Parisiens quand ils s’adonnent à
leurs loisirs.