Les expos ultra attendues en 2026

Sélection

Mise à jour le 22/12/2025

Tableau de Rousseau représentant un animal avec un serpent autour du cou en train de jouer de la flûte
Installations monumentales, récits immersifs, rétrospectives captivantes : les futures expos attisent déjà notre curiosité. Allez, on se munit d’un stylo et d’un petit carnet : on a des rendez-vous à noter dès à présent !

« Dis quand reviendras-tu ? Barbara et son public », à la BnF

Présentée à la BnF (13e) du 27 janvier au 5 avril, l’exposition intime et largement documentée (affiches, photographies, partitions imprimées, lettres de fans et coupures de presse) consacrée à la chanteuse Barbara la fera revenir à nous, plus attachante que jamais. Grâce au fonds donné à l’institution par l’association Barbara Perlimpinpin, cette riche rétrospective offrira une plongée fascinante dans la vie personnelle et artistique de cette icône de la chanson française, sans oublier la relation passionnée qu’elle entretenait avec son public.
Dis quand reviendras-tu ? Barbara et son public
Bibliothèque François-Mitterrand - Quai François Mauriac, Paris 13e
Du mardi 27 janvier 2026 au dimanche 05 avril 2026

« Martin Parr, Global Warning », au Jeu de Paume

Disparu le 6 décembre dernier, Martin Parr sera au cœur de la prochaine grande expo du Jeu de Paume (Paris Centre), qui prendra des allures d’hommage. À travers 180 œuvres réalisées sur cinq décennies, elle proposera une relecture de son travail, éclairée par le regard de notre époque et ses crises successives. Car, derrière ses images décalées, teintées d’un humour mordant, se dessine une critique aiguë de la société de consommation, de l’individualisme, du tourisme de masse, de la malbouffe et des inégalités de richesse. Un regard à la fois acerbe et amusé, qui apparaît désormais plus lucide que jamais…
Martin Parr. Global warning
Jeu de Paume - 1, place de la Concorde, Paris 1e
Du vendredi 30 janvier 2026 au dimanche 24 mai 2026

« Une journée au XVIIIe siècle, chronique d’un hôtel particulier », au musée des Arts décoratifs

À quoi ressemblait une journée ordinaire dans un hôtel particulier au XVIIIe siècle ? Du 18 février au 5 juillet, le musée des Arts décoratifs (Paris Centre) nous proposera cette expérience. Au cœur d’une scénographie cinématographique, plus de 550 pièces issues des collections recréeront l’intimité d’une demeure aristocratique, du lever au coucher. Plongés dans une atmosphère immersive où tous les sens seront sollicités, on déambulera de salle en salle, croisant sur la route maîtres, domestiques et animaux familiers. De quoi donner l’impression d’être un invité privilégié de la famille…
Une journée au XVIIIe siècle, chronique d’un hôtel particulier
Musée des Arts décoratifs - 107, rue de Rivoli , Paris 1e
Du mercredi 18 février 2026 au dimanche 05 juillet 2026

« Madame de Sévigné, lettres parisiennes », au musée Carnavalet

Elle y a résidé de 1677 jusqu’à sa mort en 1696. Dès le 15 avril, le musée Carnavalet (Paris Centre) lèvera le voile sur la vie parisienne de Madame de Sévigné, à l’occasion du 400e anniversaire de sa naissance. Une existence racontée avec plus de 200 œuvres issues des collections du lieu (peintures, dessins, objets). Celles-ci souligneront combien la célèbre épistolière a marqué les esprits grâce à ses lettres, véritables miroirs du Paris du XVIIe siècle. Place des femmes, culture galante, transformations de la capitale, tensions politiques : au-delà de son quotidien mondain, c’est toute une époque qui sera retracée.
Madame de Sévigné. Lettres parisiennes
Musée Carnavalet - Histoire de Paris - 23, rue Madame de Sévigné, Paris 3e
Du mercredi 15 avril 2026 au dimanche 23 août 2026

« Henri Rousseau, l’ambition de la peinture », au musée de l’Orangerie

Au musée de l’Orangerie (Paris Centre), c’est un autre visage d’Henri Rousseau, souvent tapi dans l’ombre du « Douanier Rousseau », que l’on s’apprête à découvrir. Du 20 mars au 20 juillet, un ensemble inédit de chefs-d’œuvre, nourri par différents prêts internationaux, retracera son parcours artistique, résolument pluriel et éclectique. Analyses scientifiques, dispositifs numériques et dialogue entre les différentes collections nous inviteront ainsi à pénétrer, telle une petite souris, dans les coulisses de sa création, afin de comprendre l’audace et l’ambition qui se cachent derrière une production aussi riche que moderne.
Henri Rousseau, l’ambition de la peinture
Musée de l'Orangerie - Jardin des Tuileries, Paris 1e
Du mercredi 25 mars 2026 au lundi 20 juillet 2026

« Renoir et l’amour », au musée d’Orsay

La grande peinture doit-elle être forcément grave ? Exposée au musée d’Orsay (7e) du 17 mars au 19 juillet, cette rétrospective consacrée à l’œuvre d’Auguste Renoir entend prouver le contraire. Si ses tableaux les plus célèbres – scènes joyeuses de bals populaires, guinguettes ou promenades bucoliques – sont ancrés dans notre imaginaire collectif, l’établissement nous invitera à les observer avec un nouveau regard. Longtemps considéré, parfois avec un léger mépris, comme un « peintre du bonheur », Renoir retrouvera ici toute sa modernité : celle d’un artiste ayant choisi de représenter des couples heureux, des moments de convivialité et de camaraderie, dans une époque marquée par le poids de la morale religieuse et – paradoxalement – la romantisation des amours illégitimes.
Renoir et l'amour
Musée d'Orsay - Esplanade Valéry Giscard d'Estaing, Paris 7e
Du mardi 17 mars 2026 au dimanche 19 juillet 2026

« Matisse, 1941-1954 », au Grand Palais

Non, il ne s’agit pas d’une énième expo sur Henri Matisse. Car ce sont les dernières années de sa carrière, de 1941 à 1954, que le Grand Palais (8e) mettra en lumière dans une exhibition présentée du 24 mars au 26 juillet. Une période où audace et expérimentations foisonnaient, comme en témoignent ses célèbres Nus bleus. Au cœur de son atelier en pleine métamorphose, on pourra admirer un ensemble exceptionnel de peintures, de dessins et de gouaches découpées, qui lui ont permis de nourrir son inspiration et d’exprimer sans réserve la dimension décorative de son art.
Matisse 1941 – 1954
Grand Palais - Avenue Winston Churchill, Paris 8e
Du mardi 24 mars 2026 au dimanche 26 juillet 2026

« Captifs. Arts et esclavage dans la Méditerranée moderne », à l’Institut du monde arabe

Pour la première fois, l’Institut du monde arabe (5e) consacre une expo aux musulmans et aux chrétiens réduits en esclavage du XVIIe siècle aux années 1830. Du 31 mars au 19 juillet, elle nous emmènera aux abords de la Méditerranée, sur les traces des Nord-Africains et des Africains de l’Ouest contraints de travailler sur le Vieux Continent comme galériens, serviteurs, traducteurs, musiciens ou assistants d’artistes. Cette part méconnue de notre histoire sera enfin restituée grâce à de nombreuses peintures, dessins, sculptures et autres lettres manuscrites, offrant un éclairage inédit sur ces destins tragiques et l’impact qu’ils ont eu sur les cultures matérielles en Europe.
Captifs. Arts et esclavage dans la Méditerranée moderne
Institut du Monde Arabe - 1, rue des Fossés Saint-Bernard, Paris 5e
Du mardi 31 mars 2026 au dimanche 19 juillet 2026

« The Beat Goes On ! », au Quai de la Photo

Les clubs ne sont pas qu’un espace de fête : ils sont aussi un terrain de liberté. Au Quai de la Photo (13e), l’expo « The Beat Goes On ! », à voir dès le 9 janvier, braque ses projecteurs sur la culture clubbing, analysée comme un phénomène social et politique. Dancefloors new-yorkais ou raves européennes : des images venues des quatre coins du globe nous feront entrer dans la danse. Les corps s’entremêlent et les identités s’affirment dans une transe collective, se muant ainsi en acte de résistance.
Exposition – The Beats goes on !
Quai de la Photo - 9 port de la Gare, Paris 13e
Du vendredi 09 janvier 2026 au vendredi 24 avril 2026

« Video Games & Music », à la Philharmonie

La Philharmonie (19e) prépare une expo pour les mélomanes et les gamers. Avec « Video Games & Music », elle célèbre la musique de jeu vidéo qui, en quelques décennies, s’est imposée dans le paysage culturel. Au programme : une vingtaine d’installations retraçant son histoire, des premières mélodies composées dans les laboratoires de recherche des années 1960 aux grandes salles de concert où résonnent les orchestrations épiques de Final Fantasy. Imaginée comme une véritable expérience sensorielle, la scénographie promet une visite aussi ludique qu’instructive. Ne nous reste plus qu’à patienter jusqu’au 3 avril…
Video Games and Music
Philharmonie de Paris - 221 Av. Jean Jaurès, Paris 19e
Du vendredi 03 avril 2026 au dimanche 10 janvier 2027
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