Ces expos gratuites à voir en ce moment

Actualité

Mise à jour le 03/12/2025

Un homme de dos observe des oeuvres exposées au mur
Qui a dit qu’à Paris, l’art n’était pas accessible à tout le monde ? Sûrement pas nous, puisqu’on vous prouve le contraire avec cette sélection d’expos gratuites à ne pas manquer !
Cette sélection d’expos est actualisée une fois par mois. N’hésitez pas à l’ajouter à vos favoris pour la consulter régulièrement !

« Couleurs de Corée, lumière sur l’art contemporain », au Centre culturel coréen

Depuis le 24 octobre, le Centre culturel coréen (8e) accueille une expo haute en couleur ! Dans l’art traditionnel ou contemporain, la couleur n’est pas choisie au hasard : elle est porteuse de significations multiples, qu’elle fasse écho à des symboles ancestraux ou à la diversité des références culturelles. Comme un dialogue entre tradition et création contemporaine, « Couleurs de Corée » met à l’honneur les tonalités du pays, via les œuvres d’une trentaine d’artistes de différentes disciplines (peinture, sculpture, photographie, installation, art numérique). Rétines sensibles s’abstenir !
Exposition « Couleurs de Corée, Lumière sur l’art contemporain coréen »
Centre Culturel Coréen - 20 rue la Boétie, Paris 8e
Du vendredi 24 octobre 2025 au samedi 29 août 2026

« Sur les traces du D. », au Wilde

Amateurs de street art : filez tout de suite au Wilde (Paris Centre) qui confie les deux niveaux de son espace à Le D, alias Ouestled. L’artiste autodidacte aux 200 000 abonnés sur les réseaux sociaux offre une plongée dans son univers régressif et engagé où les déchets se transforment en œuvres d’art sous nos yeux. Évoluant au cœur de ces installations immersives, on est invités à réfléchir à notre rapport à la consommation, au réemploi des objets… et même à laisser notre trace, en prenant part directement au projet.
SUR LES TRACES DU D. : Une exposition immersive entre art, réemploi et poésie urbaine
WILDE Le lieu - 4 rue François Miron, Paris 4e
Du jeudi 27 novembre 2025 au vendredi 12 décembre 2025

« Ciel clair / Eaux troubles », à Lafayette Anticipations

Cap à Lafayette Anticipations (Paris Centre) pour explorer les phénomènes physiques et politiques qui agissent sur nous, qu’ils nous immobilisent ou, au contraire, nous déplacent ! Une réflexion insufflée par l’artiste états-unienne Steffani Jemison qui, à travers une sculpture et une vidéo, nous invite à appréhender les trajectoires guidant les mouvements de notre corps. En examinant la gravité et la pesanteur, elle nous confronte à ces forces visibles et invisibles qui, parfois, nous soumettent à la violence, quand d’autres nous libèrent.
Exposition de Steffani Jemison, ciel clair / eaux troubles
Lafayette Anticipations - 9 rue du Plâtre, Paris 4e
Du mercredi 22 octobre 2025 au dimanche 08 février 2026

« Trouver son monde », à la Galerie du 19M

Direction la Galerie du 19M (19e) qui convie 17 jeunes artistes à réfléchir intimement et collectivement à la notion de transmission. Le long du parcours d’expo, plusieurs œuvres – de la vidéo au textile, en passant par l’installation – se font les témoins de ces échanges, qu’ils évoquent le souvenir d’une amitié, la précision d’un geste, l’honneur d’une mémoire ou l’écho d’un récit. Un dialogue émouvant, célébrant aussi bien la préservation du patrimoine vivant que la richesse des créateurs émergents.
Trouver son monde , la nouvelle exposition de la Galerie du 19M
le19m - 2, place Skanderbeg, Paris 19e
Du mercredi 17 septembre 2025 au dimanche 14 décembre 2025

« Urban Photo : 50 ans d’esthétiques urbaines », au Quai de la Photo

Si la photographie de rue et la culture urbaine se sont développées en dehors des espaces institutionnels, elles y ont aujourd’hui toute leur place ! On en veut pour preuve « Urban Photo : 50 ans d’esthétiques urbaines », qui commémore sur les deux étages du Quai de la Photo (13e) un demi-siècle de créations artistiques. Sous la houlette de François Gautret, plusieurs photographes – des figures emblématiques à des noms plus émergents – racontent en images l’évolution de l’art urbain au fil d’un parcours pluriel et sensoriel. À ne pas manquer !
Urban Photo : 50 ans d'esthétiques urbaines
Quai de la Photo - 9 port de la Gare, Paris 13e
Du jeudi 02 octobre 2025 au jeudi 18 décembre 2025

« Rêveries de pierres », à l’École des arts joailliers

À deux pas des Grands Boulevards, à l’École des arts joailliers (9e), la poésie de Roger Caillois brille de mille feux. Et pour cause, l’écrivain du XXe siècle a collectionné pendant plus de vingt-cinq ans un millier de pierres précieuses, dont une partie est conservée au Muséum national d’histoire naturelle (5e). À partir du 6 novembre, 200 joyaux sélectionnés avec soin seront exposés pour la première fois au public, un voyage dans les rêveries minérales de l’auteur de L’Écriture des pierres, son ouvrage le plus célèbre paru en 1970. Attention les yeux !
Rêveries de pierres : Poésie et minéraux de Roger Caillois
L’École des Arts Joailliers - 16 bis boulevard Montmartre, Paris 9e
Du jeudi 06 novembre 2025 au dimanche 29 mars 2026

« Paname », au Petit Palais

Si vous êtes du genre à lire de la poésie dans chaque scène de vie, alors on vous conseille grandement de courir voir le travail de Bilal Hamdad, actuellement exposé au Petit Palais (8e). Sur ses toiles monumentales d’une précision presque photographique, les fragments du quotidien urbain, saisis sur le vif par l’artiste, entrent en dialogue avec les œuvres des maîtres de la peinture occupant les salles du musée. Une correspondance intime et poétique.
Bilal Hamdad - Paname
Petit Palais - Musée des beaux-arts de la Ville de Paris - 2 avenue Winston-Churchill, Paris 8e
Du vendredi 17 octobre 2025 au dimanche 08 février 2026

« Des êtres sans importance », à la Fabrique de la Solidarité

Des êtres sans importance ? Si la société a stigmatisé et a invisibilisé les seniors, ils n’échappent pas au regard digne et bienveillant de Jean-Louis Courtinat, réputé pour ses reportages engagés auprès de personnes précaires. Après avoir longtemps connu la rue, les seniors qu’il a shootés ont pu, avec le soutien des Petits Frères des pauvres, être relogés. Et c’est dans leur chambre ou dans des cafés que le photographe a pu provoquer la rencontre et tisser un climat de confiance pour que s’ouvre le dialogue. Résultat : des clichés bouleversants d’authenticité, à voir à la Fabrique de la Solidarité (Paris Centre).
Exposition photographique « Des êtres sans importance » de Jean-Louis Courtinat à la Fabrique de la Solidarité
La Fabrique de la Solidarité - 8, rue de la Banque, Paris 2e
Du lundi 06 octobre 2025 au vendredi 30 janvier 2026

C’est déjà fini !

« Gardiens de l’océan », au Bicolore-Maison du Danemark

Loin des clichés, c’est un autre visage du Groenland que le travail de l’artiste inuit Inuuteq Storch nous propose. Exposée au Bicolore-Maison du Danemark (8e), « Gardiens de l’océan » lui permet de déconstruire les récits dominants sur son territoire d’origine et de livrer sa propre représentation. Résultat : des photographies aussi ironiques que politiques nous plongeant dans le (vrai) quotidien de ses habitants. Une immersion dans les paysages polaires qui échappe – enfin ! – au délire exotisant.
Le Bicolore expose à La Maison du Danemark avec : Les Gardiens de l’Océan
La Maison du Danemark - 142, avenue des Champs-Elysées, Paris 8e
Du jeudi 18 septembre 2025 au dimanche 23 novembre 2025

« Romance », à la galerie Durev

Si vous êtes en manque d’amour, on vous recommande de faire un tour à la galerie Durev (7e) qui expose actuellement « Romance », une rétrospective réunissant les clichés les plus iconiques, mais surtout les plus romantiques, du photographe Douglas Kirkland (1934-2022). Comme une lettre d’amour adressée à son mari, l’accrochage pensé par Françoise Kirkland rend hommage à une époque qui, en dépit de la guerre froide, se lovait dans une certaine légèreté, un bonheur frivole et un esprit de liberté. En témoignent les images intimistes de Marilyn Monroe ou encore celles prises sur les tournages des films d’amour les plus mythiques.
Douglas Kirkland : « Romance »
Galerie DUREV - 56, Boulevard de La Tour-Maubourg, Paris 7e
Du jeudi 16 octobre 2025 au jeudi 13 novembre 2025
Persuadé que des entités multiples opposées peuvent coexister dans un même espace sans chercher à effacer l’autre, Daijiro Hama continue de donner vie à la figure récurrente peuplant son univers. Mais, cette fois, elle n’est plus seule : elle compose avec d’autres présences. Exposées à la Sato Gallery (Paris Centre), ses peintures d’une puissante subtilité font écho au boro, technique de patchwork traditionnel japonais. Une pratique dont s’empare l’artiste à partir de textiles vieux de plusieurs siècles pour nourrir sa conviction profonde : celle qui synchronise passé et présent, visible et invisible, continuité et résilience.
DAIJIRO HAMA « coexistence »
Sato Gallery - 58, rue Charlot, Paris 3e
Du vendredi 17 octobre 2025 au samedi 15 novembre 2025
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