Da Morire : à en mourir en français, est le titre de ce quatrième salon de la mort qui suit le salon de l’amour et précède celui de l’érotisme.
Faire
salon, c’est faire causette, c’est croiser des artistes, des
visiteurs, des histoires ancrées dans le réel. Pas de Madeleine sur
Internet qui puisse rappeler son goût. Ces salons faits maison
se parfument à la réalité qui est une expérience que l’on peut
apprécier Da Morire, à l’excès.
Dans
ce salon, une seule œuvre par artiste est exposée, c’est dire le
niveau d’exigence.
Comme
un haïku ou un aphorisme, il faut proposer en une seule pièce son
talent, sa sensibilité, son humour, tout doit être contenu dans une
oeuvre, à l’instar du roman de Sergueï Dovlatov « La
Valise » (1986, éditions Hermitage) où il relate que ceux qui
quittaient l’Union Soviétique n’avaient droit qu’à une
valise, toute une vie dans une unique petite valise.
Toute
une vie dans une œuvre, c’est l’idée, avec l’espoir que
celle-ci atteigne le firmament. L’art comme la vie sont faits
d’espérances, rien n’est plus cruel que d’assassiner l’espoir,
c’est ce qui arrive pourtant : un grand nombre de très jeunes
sont embrigadés de force dans des guerres fratricides, des vies sont
ruinées, des rêves gâchés par des dirigeants égocentriques.
Da
Morire est une somme d’énergies qui réunit des œuvres d’artistes
bouleversés par la mort, espérons qu’elles atteignent le ciel et
saluent ceux et celles parties trop tôt.
Le
samedi 20 avril : Performance d'Ekaterina Igorevna tout au long
de l’après-midi,
et
à 18h00, récital de musique baroque avec la mezzo-soprano Magda
Maftei, accompagnée au viola da gamba par Elias Hercelin.
Le
jeudi 25 Avril à 19h30 : Dark Cabaret, chansons réalistes
sombres par Lèo De Saint-Germain.
Le
dimanche 28 avril : Performance de Michiko Fou « Tabi »
24 bis rue Saint-Roch 75001 Paris
Ouvert
de 14h à 20h sauf le lundi.