Poursuivant son palpitant travail de confrontation sensible, à forte résonance politique, avec le Brésil d’aujourd’hui, Alice Ripoll convoque ici non seulement des danses populaires (le passinho, la pisadinha, le brega funk…) mais également des éléments de théâtre et de recherche vocale. Une dizaine d’interprètes s’engagent, à corps battant, dans cette expérience scénique inclusive, généreuse et combative, au contact immédiat du public.
"Nous utilisons des éléments rituels tels que la transe, le vertige provoqué par les tambours, précise la chorégraphe brésilienne. La zone est franche, ce sont des vérités que l’on apporte. Nous avons créé un espace de quête de liberté, à la fois celle des artistes interprètes et celle du public". Incorporant différentes formes de ritualisation de la vie (ou de la mort), la pièce exprime des interrogations politiques profondes - à l’échelle de l’individu et du collectif - et déclenche une puissante dynamique émancipatrice.