Évènement

On a vibré avec le festival They’re Gonna Be Big au Supersonic et on vous dit pourquoi

Du mardi 28 au jeudi 30 octobre 2025
Photo d'une soirée au Supersonic.
Les 28, 29 et 30 octobre, pour la deuxième année de suite, They’re Gonna Be Big met à l’honneur la scène rock underground au Supersonic. On a assisté au premier jour, voici ce que l’on en a pensé.

De quoi ça parle ?

Véritables coups de cœur, talents bruts de la scène de demain, le Supersonic (12e) nous invite à découvrir des groupes étrangers, encore inconnus en France, pour leur toute première date à Paris… avant peut-être de revoir ces artistes dans une « big » salle !

L’avis de la rédaction

Ce n’est pas tous les jours que l’on assiste à la toute première date française de jeunes groupes de rock. Et pourtant, c’est l’opportunité offerte par le festival They’re Gonna Be Big (ils vont être énormes, en français), organisé par le Supersonic pour la deuxième année consécutive.

Un mini festival au cœur de Paris

Il est presque 19 h 30 lorsqu’on arrive devant le Supersonic. Sur le trottoir, une petite queue se forme pour récupérer les bracelets, synonymes d’entrée officielle dans le festival. Une fois le nôtre autour du poignet, on s’empresse de regarder le programme : pas moins de sept groupes se partagent l’affiche ce soir !
Comme dans n’importe quel festival, les performances sont réparties sur différentes scènes. Ici, il s’agit du Supersonic Club (la salle principale), du Supersonic Records (plus petite, située plus haut dans la rue) et de la cave de la Seine Café (12e), un établissement localisé sur le même pâté de maisons. Une diversité appréciable qui permet de prendre l’air entre chaque artiste. Munis de notre bracelet, on navigue très facilement d’une salle à l’autre. Parfait pour profiter d’un maximum de concerts.

De l’énergie brute

Niveau programmation, ce premier jour est très orienté shoegaze, punk rock et grunge. Premier groupe à ouvrir le bal : Croithe, une formation originaire de Dublin. Pourtant très jeunes, les Irlandais impressionnent par leur magnétisme, leur son saturé et leur univers ténébreux.
Après un set de trente minutes, on quitte le Supersonic Club pour aller voir Pebbledash, un autre groupe irlandais, à la Seine Café. Là aussi, le public est conquis par la prestation atmosphérique et poétique de la chanteuse et de ses musiciens parfaitement en place.
Il est presque 21 h 30, l’heure de revenir au Supersonic Club pour assister à la performance furieuse et déchaînée de Fuzz Lightyear. Originaire de Leeds (Angleterre), le quatuor puise ses influences dans des groupes comme Idles ou encore Soft Play… et ça se ressent. Les riffs sont rapides, précis, soutenus par une basse omniprésente et la voix de baryton du chanteur. Quelques pogos démarrent devant la scène : pas de doute, on a bien affaire à du punk rock.
Après une pause bien méritée, on s’engouffre une nouvelle fois dans le Supersonic Club pour un dernier concert : celui de Labyrinthine Oceans. Le léger retard des Londoniens sur scène nous permet d’avoir quelques échos des prestations de Native Sun et Crimewave, deux groupes programmés plus loin. Puis, le show débute. Portée par la voix cristalline de sa chanteuse, la formation nous gratifie de morceaux aussi torturés que recherchés, inspirés par Radiohead, The Smashing Pumpkins ou encore NewDad. Bref, une très belle manière de terminer cette première soirée… et de nous donner envie de revenir le lendemain !

Ce contenu est hébergé par open.spotify.com
En l'affichant, vous acceptez ses conditions d'utilisation
et les potentiels cookies déposés par ce site.

Bon à savoir
Il est possible d’acheter sa place directement… sur place. La billetterie ouvre à 18 heures.
  • Adrien D.

Mise à jour le 30/10/2025

À lire aussi

Vous ne connaissez toujours pas ?

Sélection des bons plans intemporels, mais qui valent le coup toute l'année !