Moi, Maxence, Parisien et fan du Paris FC

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Mise à jour le 13/06/2025

Supporters au Stade Charlety.
Ils sont Parisiens et font vivre, à leur manière, le sport dans la capitale. Aujourd’hui, on part à la rencontre de Maxence, cofondateur des Ultras Lutetia, le principal groupe de supporters du Paris FC.
Si les tribunes du stade Charléty (13e) ont fait beaucoup de bruit cette saison, c’est en (très) grande partie grâce à lui. Lui, c’est Maxence, 33 ans, qui mène les chants d’une main de maître en bas du bloc 107, la section habituelle des Ultras Lutetia. Et on a pu encore le constater lors du dernier match à domicile du Paris FC. « Vous allez voir : je passe pas mal de temps dos au terrain », nous confie-t-il avant le début de la rencontre opposant son club à Ajaccio.

Une passion « ultra » prenante

C’est d’ailleurs le paradoxe de ce trentenaire, amoureux du Paris FC depuis 2009. « Je suis un grand fan de foot, mais je dois souvent regarder le résumé des matchs sur internet, car je suis plus au fait de ce qu’il se passe en tribunes que sur la pelouse ! » À tel point qu’il crée, avec quelques amis, l’un des premiers collectifs de supporters du Paris FC : les Ultras Lutetia. « Nous étions un groupement de fait jusqu’en 2022, date à laquelle nous sommes devenus une association. » Depuis, il suit son club de cœur partout et assure l’ambiance à domicile comme à l’extérieur.
Une passion de tous les instants, qui nécessite une organisation précise : « On arrive toujours très en avance, explique-t-il. Il y a pas mal de choses à préparer en amont : la sono, le tifo… Je suis un ancien militaire, alors j’aime bien que tout soit réglé à la minute près. » Réglé, tout l’est en effet bien avant le coup d’envoi. Entre deux questions, Maxence n’hésite d’ailleurs pas à donner quelques instructions à ses collègues et à superviser l’installation du système son.

Chants, drapeaux et spectacle pyrotechnique

Le coup d’envoi approche. Alors que l’enceinte se remplit petit à petit, Maxence, micro à la main, est déjà en train de chauffer son groupe avec des chants à la gloire des joueurs, du président du club et du stade Charléty, dans lequel l’équipe dispute son dernier match avant de déménager à Jean-Bouin (16e), à la rentrée automnale. Une ambiance électrique, mais très bon enfant, loin des clichés : « Le mouvement ultra est souvent décrié et n’est évidemment pas parfait. Mais c’est un vecteur social très important. »
Dans le bloc des Lutetia, la cohésion est totale. À l’entrée des joueurs, un véritable show pyrotechnique se met en place, avec des fumées colorées et des drapeaux du club. Un dispositif impressionnant, qui témoigne de l’énergie de Maxence et de son groupe pour faire vivre la tribune. Ce jour-là, ils sont d’ailleurs plus de 1 000 à s’époumoner. Une mobilisation exceptionnelle, destinée à célébrer la montée de la formation dans l’élite du football français.
Le sourire aux lèvres, Maxence savoure et se remémore le (long) chemin parcouru : « Quand j’ai commencé (à supporter le Paris FC), nous étions à peine 300 au stade, dont principalement les familles et les amis des joueurs. » Aujourd’hui, avec la montée du club en première division et Jean-Bouin, « on va exploser les records d’adhésion », s’enthousiasme-t-il. De bon augure pour le football parisien !
Photo du bloc des Ultras Lutetia au stade Charléty (13e).
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