Avec Large Retenue, le Générateur inaugure un nouveau format. Par le biais de la performance, la musique expérimentale s’amplifie, se tord et se mue. Large Retenue, comme un anagramme du Générateur, comme un paradoxe : la contrainte du geste et l’ampleur du lieu invitent à l’exploration sonore.
Résonances, secousses, tensions, harmonies : pour cette deuxième
édition, le temps d’une soirée de trois concerts, les musicien.ne.s,
artistes et performeur.ses occuperont les 400 m2 du Générateur en toute liberté.
Amélie Grould, Yves Chaudouët
Batterie fragile
La Batterie fragile est une sculpture et un instrument de musique en porcelaine conçu par l’artiste plasticien Yves Chaudouët.
La
batterie comporte un certain nombre de fûts et de cymbales, toutes en
porcelaine, de formes et de sons différents, en fonction de leurs
formats et de leurs cuissons.
Son prototype a été réalisé à l’École supérieure d’art des Pyrénées avec la céramiste Marjorie Thébault, puis la Batterie fragile a été développée à l’École nationale supérieure d’art et de design de Limoges avec Jessie Derogy. Depuis 2016, l’œuvre a été activée par plusieurs musicien·nes (Iker Idoate, Bernard Lubat, Valentina Magaletti, Sylvain Darrifourcq, Aurélien Gignoux…).
Pour Large Retenue, c’est la musicienne contemporaine multi-instrumentiste Amélie Grould qui s’empare de l’instrument, pour une performance percussive inédite.
Oto Ninski
VOIR ROUGE
Né d’une performance radiophonique lors du confinement en octobre 2020, VOIR ROUGE est un seule-en-scène hybride et satirique à mi-chemin entre le clown contemporain et la harshnoise,
entre le rêve et la réalité. Dans ses méditations turbulentes, la
créature nommée Fontanelle s’interroge sur la violence, le contrôle, la
colère et ses dessous. Tant bien que mal, elle essaie de se frayer un
chemin parmi ses pensées et les sons désobéissants qui l’entourent.
Oto Ninski est une artiste sonore et musicienne
expérimentale. Plurielle et brute dans sa pratique, ses
explorations surréalistes des contrastes et des espaces qu’ils révèlent
dépassent les genres et prennent de multiples formes. Par différentes
techniques de sculpture sonore, du field recording au mur du son, elle recherche dans son travail les extrêmes vibratoires visant une narration abstraite et sensorielle.
Composé, écrit et scénographié par Oto Ninski
Regard extérieur : Marie Roth
Leonid Kotelnikov (aka fake_trailers)