Attention, cet article n'a pas été mis à jour depuis le 03/10/2018, il est possible que son contenu soit obsolète.
Actualité

Mon Premier Festival : 3 Métiers du Cinéma

Mise à jour le 03/10/2018
Mon Premier Festival 2022
Parmi les nombreux invités du festival, un assistant réalisateur de films d’animation, un dresseur animalier et un décoratrice 2D de films d'animation viendront raconter aux enfants les expériences les plus marquantes de leur carrière. De la conception à la fabrication, le cinéma est un art qui se crée en équipe et réunit de nombreux métiers.

Assistant réalisateur de films d'animation

Denis Walgenwitz
Denis Walgenwitz
Crédit photo : © Mick Bulle
L’assistant réalisateur a une importante responsabilité artistique et technique. Il encadre les équipes de fabrication tout au long du projet, jusqu’à la post-production. En lien avec le réalisateur et la production, il conseille et coordonne le travail de l’ensemble des intervenants en charge de la fabrication : décorateur, animateur, graphiste et responsable des effets spéciaux. Il valide ou non les plans à chaque étape, et s’assure du respect du planning et du budget.

Denis Walgenwitz, assistant réalisateur

Après des études aux beaux-arts d’Orléans, Denis Walgenwitz, alors qu’il se destinait à la bande dessinée, se tourne vers le cinéma d’animation. S’il vient nous parler plus spécifiquement du métier d’assistant réalisateur, qu’il a exercé notamment pour Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud (2007), et La Tortue rouge de Michael Dudok de Wit (2016), il a occupé bien d’autres postes. De 2000 à 2005, il a mis en place et dirigé le studio Ciclic, un lieu dédié à l’animation et à l’accueil de tournages de courts métrages en région Centre-Val de Loire. Il a été co-réalisateur avec Vincent Paronnaud de La Mort, père et fils (2017), un beau court métrage en stop motion traversé par une poésie funèbre. Denis Walgenwitz a également participé au développement et à la production de Moi, moche et méchant de Pierre Coffin et Chris Renaud (2010), Ma vie de Courgette de Claude Barras (2015), et Le Congrès d’Ari Folman (2013), dont il est aussi producteur exécutif du récent film Où est Anne Frank !, présenté en avant-première pendant Mon Premier Festival.

Décoratrice 2D de films d'animation

Élodie Rémy
Élodie Rémy
Crédit photo : © Mon Premier Festival
Le décorateur, ou décoratrice, dessine à la main ou à la palette graphique les décors du film. À partir du storyboard, il fait des recherches de documentation pour créer les textures, les lumières et les couleurs qui vont aider à raconter l’histoire et participer à l’émotion des séquences. C’est un métier d’équipe qui exige un sens artistique et une maîtrise des logiciels.

Élodie Remy, décoratrice 2D de films d'animation

Après des études qui forment aux métiers de l'image (Écoles Estienne et Emile Cohl), Élodie Remy a occupé différents postes, dont chacun a sa particularité, dans le domaine de l’animation. Elle a été directrice artistique, layout artist, graphiste, coloriste ou décoratrice, et notamment dans l’équipe de Rémi Chayé pour Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary.

Dresseur animalier

Pierre Cadéac
Pierre Cadéac
Crédit photo : © Mon Premier Festival
Ce professionnel apprend à un animal à exécuter des actions demandées par le réalisateur. Sur le tournage, il prend soin de l’animal et garantit également la sécurité de tous. La patience, la finesse d’observation et une grande connaissance des dispositions de chaque espèce sont les qualités requises pour exercer ce métier, masculin ou féminin, dont la tâche la plus importante est de parvenir à tisser en douceur une relation de confiance réciproque avec l’animal.

Pierre Cadéac, dresseur animalier

À l’âge de 12 ans, alors que le métier de dresseur animalier n’existait pas encore, Pierre Cadéac était fauconnier dans ses Pyrénées natales. C’est avec Louis Malle, pour Black Moon (1975), que naît sa passion pour le dressage, qui met en jeu les rapports complexes entre l’animal et l’homme. Dans sa ferme, à quelques kilomètres de Fontainebleau, il héberge quelque 250 animaux dressés pour le cinéma. Après avoir travaillé pendant trente ans sur près de 4 000 films, ses souvenirs sont innombrables. Parmi ceux-ci, il y a Le Hussard sur le toit de Jean-Paul Rappeneau (1995), pour lequel il a discipliné 8 000 pies, corneilles et étourneaux, ou Gladiator de Ridley Scott (2000), où il avait la responsabilité des séquences avec les vautours et les aigles. Plus récemment, on lui doit les images sublimes, dans L’Odeur de la mandarine de Gilles Legrand (2014), du cerf nageant dans un étang.

Vous ne connaissez toujours pas ?

Sélection des bons plans intemporels, mais qui valent le coup toute l'année !

Paris.fr ne fait aucun suivi publicitaire et ne collecte aucune donnée personnelle. Des cookies sont utilisés à des fins statistiques ou de fonctionnement, ainsi que d'analyse (que vous pouvez refuser ici), nous permettant d'améliorer le site en continu.

Plus d'informations