« Il faut montrer aux gens ce qu’est la prison mais par l’art, par ce qu’il y a de meilleur. Là on a de l’art et ça c’est beau. En fait on ne voit pas la prison, on voit les hommes. C’est ça qui m’a attiré, c’est l’humanité de ce projet. C’est un projet qui doit nous rassembler … par-delà nos différences, nos chances, nos défauts, juste il nous rassemble par le principe d’humanité et, là je touche du doigt avec ce projet la possibilité que le regard change sur le monde carcéral et les hommes et les femmes qui sont incarcérés. Ce projet, il peut participer au progrès de notre société. »
Karim Mokhtari, directeur – formateur chez l’association 100Murs, ancien détenu, parrain de l’exposition.
« Créer est une nécessité qui vient d’une angoisse vitale, de l’impression qu’il y a ta vie qui s’échappe entre tes doigts dans cet univers où l’on est privé de tout, où tout t’amène à te retrancher, à hiberner comme une plante, finalement. Cette illusion que l’on a une vie, que l’on fait quelque chose du temps, parce que la vie c’est l’imagination aussi. On imagine la réaction des gens. »