A notre grande surprise, l'exposition « Marathon, la course du messager » fait voyager. Littéralement. D'un point A à un point B, à travers les différentes représentations du mouvement dans les arts plastiques et visuels.
Tout au long de l'exposition, un marquage au sol nous guide au milieu de 160 items (œuvres d'art contemporain, extraits de films, affiches, journaux, objets sportifs, textes, bandes dessinées….). On débute en observant des œuvres faisant la part belle à l'héritage antique de la célèbre course. Puis, l'exposition s'en éloigne, pour se questionner sur les notions de parcours et d'itinéraire. Après ça, elle accélère pour mettre en avant les athlètes et leurs performances. Et enfin, elle termine, à la manière d'une course, par traiter des thèmes relatifs à l'arrivée et à la récompense.
Le saviez-vous ?
Pourquoi le marathon s'appelle-t-il « marathon » ? Pourquoi s'étire-t-il sur 42, 195 km et pas 41 ou bien 43 ? Pour le comprendre, il faut revenir en 490 av. J.-C., précisément, lors d'une victoire athénienne contre les Perses. La bataille a lieu sur la plaine de Marathon, à précisément 42, 195 kilomètres d'Athènes. Un coureur-messager, Philippidès, est chargé d'apporter au plus vite la bonne nouvelle dans la capitale. Il s'élance donc en courant sur la fameuse distance et parvient à annoncer la victoire avant de mourir d'épuisement.
Mais pourquoi faire une exposition sur le marathon au musée de la Poste (15e), au juste ? Parce que la finalité originelle de cette course n'était pas de réaliser une performance, mais bien de délivrer un message. Un peu à la manière d'un facteur. C'est donc aussi un peu cette image que l'exposition souhaite mettre en lumière : celle du mouvement (qu'il soit lent comme la marche ou rapide comme la course), toujours motivé par un but.
Parmi les 160 objets que l'on a pu observer durant l'exposition, certains ont particulièrement retenu notre attention :