En 2020, la France a accueilli deux fois moins de touristes étrangers que l’année précédente.
On prédisait alors un tourisme différent dans le « monde d’après », un regain d’intérêt pour le tourisme de proximité, plus en adéquation avec les enjeux environnementaux actuels. En effet, si la pandémie a indéniablement créé un choc économique, le modèle industriel de développement du secteur essuyait déjà de nombreuses critiques : pollution, saturation touristique de certaines villes etc.
Il semblerait qu’un nombre croissant de Français aspirent désormais à des vacances plus locales, plus vertes et plus solidaires. Pourtant nombreux sont ceux qui rêvaient d’un retour à la normale et n’ont pas hésité à reprendre l’avion après de longs mois de confinement.
Si la crise sanitaire a révélé les faiblesses du tourisme de masse, va-t-elle contribuer à transformer durablement nos pratiques ?
Dans dix ans, à quoi ressembleront nos vacances de rêve ?
Au-delà de la question environnementale, les enjeux économiques de cette transition sont considérables.
Alors comment relancer la machine de manière durable et responsable ? Comment réimaginer les relations entre nos villes, notre patrimoine et nos espaces naturels ?
Maria Gravari-Barbas est professeure de géographie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directrice de l’EIREST, Equipe interdisciplinaire de recherches sur le tourisme, coordonne la chaire Unesco «Culture-Tourisme-Développement »
Edith Fagnoni est professeure des Universités en Géographie à Sorbonne Université, Directrice de l’UFR de Géographie et Aménagement.
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