Mais par-delà l’aspect étonnamment visionnaire de ces deux romans, c’est également l'écriture de Valdas Papievis qui interpelle lors de la parution en France de
Un morceau de ciel sur terre, pour Éric Dussert (
Le Matricule des Anges) : « Le style du livre peut au détour de plusieurs pages évoquer en même temps Marguerite Duras (dialogues) et Annie Ernaux (milieu et enjeux), le roman a cette particularité de paraître s'épanouir dès lors qu'il est question de sa pratique assidue de marcheur qui, en le menant bien loin parfois, lui procure un oubli de soi total, rédempteur et promesses de beautés à venir », et pour Florent Georgesco (
Le Monde, 4 septembre 2020) : « La découverte d'un auteur singulier, capable de créer de la magie avec une intrigue aussi ténue, est, à chaque fois, une réjouissante surprise (…) Papievis a le don du détail juste, de la notation rapide, étrange, qui vous projettent d'un coup dans un univers neuf. Il entraîne son personnage au plus loin de lui-même, dans la vie des autres comme dans une nature d’une beauté presque déchirante, « une beauté qui touche à sa fin », et transforme peu à peu ce récit d’un vagabondage en expérience des frontières du monde, en approche du vide. ».