Edith Dufaux poursuit son cheminent autobiographique à partir d’un petit théâtre de sable qu’elle sculpte, en laissant apparaître échelle ou jeu de marelle. Elle photographie ensuite, avant de réaliser un monotype, à l’envers donc, qu’elle va recouvrir de peinture et de pastel à l’huile. La pâte épaisse et fragmentée se présente comme un bas-relief.
Edith Dufaux poursuit son
cheminent autobiographique à partir d’un petit théâtre de sable qu’elle
sculpte, en laissant apparaître échelle ou jeu de marelle. Elle photographie
ensuite, avant de réaliser un monotype, à l’envers donc, qu’elle va recouvrir
de peinture et de pastel à l’huile. La pâte épaisse et fragmentée se présente
comme un bas-relief.
Les hasards de l’impression servent un schéma narratif qu’ Édith Dufaux s’est
assignée au départ et que la prise de vue lui dicte.
L’œuvre devient un
espace que son corps habite et marque de son empreinte.
« J’ai la sensation de découvrir ce que j’ai moi-même
enfoui, comme des fouilles archéologiques. »
« La narration spatiale et temporelle est portée par des échelles, des empreintes ou des ombres. Une terre disloquée,
morcelée, fragmentée par ces empreintes est une perception possible d’un corps
qui peine à se rassembler. L’échelle répare, rassemble. »
Le
sable « cassé »
renvoie aussi à un paysage de guerre dans lequel ne subsiste
que les échelles « révélatrices des structures internes de
constructions chimériques, essentielles, ou
fondamentales »