Focus

Comment Paris s'adapte au changement climatique

Mise à jour le 19/12/2023
Ombrière
En raison du changement climatique, les vagues de chaleur se multiplient à Paris. Les conséquences sur la santé et la qualité de vie des Parisiennes et des Parisiens sont importantes. Pour s’y préparer, la Ville met en place une stratégie de rafraîchissement, intitulée « Paris s’adapte », qui se déploie en différentes mesures.

L’accompagnement des plus vulnérables avec le dispositif Reflex

Au 3975, Vincent Merdjan inscrit les personnes âgées sur le fichier REFLEX
Au 3975, un téléconseiller inscrit les personnes âgées sur le fichier REFLEX
Crédit photo : Jean-Baptiste Gurliat / Ville de Paris
Reflex est un dispositif d’aide et d’accompagnement personnalisé en direction des Parisiennes et des Parisiens les plus fragiles lors des fortes chaleurs estivales. Les personnes âgées, malades ou isolées, peuvent s’inscrire à ce fichier. En cas de déclenchement du Plan Canicule, les personnes inscrites sont contactées par téléphone pour s’assurer de leur état de santé et envisager une aide si nécessaire.
Aujourd’hui, plus de 10 000 personnes sont inscrites dans ce fichier et bénéficient d’une aide personnalisée en cas de forte chaleur. Vous pouvez vous inscrire ou inscrire avec leur accord des personnes de votre entourage.
En 2022, toutes les personnes inscrites à Reflex ont été appelées, et 158 visites à domicile ont été organisées.

Mise à disposition de salles rafraîchies

En cas de déclenchement du niveau 3 du Plan Canicule, la Ville ouvre des salles rafraîchies en libre accès dans les mairies d’arrondissement.

Renforcement des actions auprès des personnes en grande précarité

Le guide de la solidarité à Paris Été 2023 a été conçu pour répondre aux difficultés des personnes en grande précarité ou sans domicile fixe en période estivale. Les dispositifs d’aides y sont recensés. Les maraudes à destination des publics en situation de rue sont renforcées avec des distributions de gourdes fournies par Eau de Paris, qui peuvent être remplies auprès d’une des 1200 fontaines à boire présentes sur le territoire parisien. La première édition estivale de la Nuit de la solidarité sera organisée cet été 2023.
Paris s'adapte en 2023 : les chiffres clés
25 000 arbres plantés, dont 800 dans les rues
26 nouvelles ombrières
40 nouvelles fontaines 2 en 1 (boisson et rafraîchissement par brumisateur)
60 brumisateurs, dont 10 nouveaux déployés dans les espaces verts
Création de nouvelles toitures rafraîchissantes « Cool roof »
15 rues aux écoles aménagées
80 nouvelles rues végétalisées
29 cours oasis supplémentaires
30 nouveaux projets d’îlots de fraîcheur financés pour les logements sociaux
5000 rénovations thermiques de logements financées dans le parc social

Plus de 1 300 lieux frais

Les îlots de fraîcheur à Paris sont des lieux d’accueil, de halte ou de repos, accessibles au grand public et repérés comme source de rafraîchissement à Paris. En période chaude ou caniculaire, ils permettent aux Parisiennes et Parisiens de se rafraîchir en journée.

Plus de vert, moins de bitume et plus d’arbres

Square des Batignolles
Plus de 930 parcs ou squares (ici celui de Batignolles) sont ouverts en journée, constituant autant d’îlots de fraîcheur.
Crédit photo : Clément Dorval / Ville de Paris
La végétalisation est la première solution pour rafraîchir la Ville. Aujourd’hui, 26,2 % du territoire parisien (bois compris) est végétalisé, offrant d’ombre et moins de minéralité.
La Ville s’est ainsi fixé un objectif de débitumiser 100 hectares et de planter 170 000 arbres d’ici la fin du mandat. Plus de 25 000 arbres ont été plantés entre novembre 2022 et avril 2023 dont 800 nouveaux arbres dans les rues. La création prochaine de trois forêts urbaines permettra d’accélérer ces plantations sur les prochaines années. Ces plantations sont encadrées par le Plan Arbre de la Ville.

Plus d’ombre

Ombrière du jardin de Reuilly (12e)
Ombrière du jardin de Reuilly (12e)
Crédit photo : Guillaume Bontemps / Ville de Paris
« Paris s’adapte » met en œuvre le développement de zones ombragées, via des solutions alternatives à la plantation d’arbres lorsque celle-ci n’est pas possible (ou durant la période de développement de jeunes arbres).

La création d'ombrières

Ces solutions alternatives sont appelées « ombrières » et permettent d’ombrager un espace donné, offrant un refuge temporaire aux piétons lors des vagues de chaleur. Une centaine d’ombrières permanentes existent à ce jour dans les parcs et jardins parisiens sous forme de kiosques et de pergolas végétalisées.
La Ville de Paris souhaite développer le concept d’ombrière sur l’ensemble de son espace public. Après deux phases d'expérimentation entre 2020 et 2023 qui ont été fructueuses en termes de gain thermique, cet été 2023 voit l'apparition de douze ombrières sur l'espace public, toujours en phase expérimentale. Ces ombrières ont vocation à être temporaires et installées durant la durée d’activation du Plan Canicule. Les résultats de cette nouvelle phase expérimentale permettront de fournir des informations pour le plan ombre sur l’ensemble du territoire parisien.
Ombrière, Place du bataillon du Pacifique 12e
Ombrière, place du Bataillon-du-Pacifique, dans le 12e
Crédit photo : Clement Dorval / Ville de Paris
Les douze ombrières sont déployées au sein de plusieurs espaces publics dans cinq arrondissements :
  • La place du Bataillon-du-Pacifique (12e)
  • Le parvis de la mairie (14e)
  • La place Jules-Joffrin (18e)
  • L'esplanade Nathalie-Sarraute (18e)
  • Le parvis Rosa-Parks et le jardin Hérold (19e)
  • La place Gambetta et le square Sarah-Bernhardt (20e)

Déploiement des ombrières dans l’espace public

Pour l'accueil des Jeux olympiques et paralympiques en 2024, des solutions d’ombrage événementielles seront prévues sur l’ensemble du territoire pour protéger les Parisiens et les visiteurs.
Pour l’été 2025 et les suivants, la Ville de Paris souhaite confier à des équipes de designers/architectes la conception d’une gamme de mobiliers permettant l’ombrage de différentes typologies d’espace.
La Ville de Paris a élaboré un manifeste de la nouvelle esthétique parisienne dans lequel Paris pose la question de la ligne et l'esthétique de cette gamme de mobilier pour qu'elle s'intègre au paysage.
Le déploiement des ombrières sera adapté à la saisonnalité et à l’ensoleillement du site. Elles seront modulables et adaptables aux différentes typologies d’espace public et cohérentes avec l’identité parisienne.

Plus de fontaines économes en eau

fontaines à eau square Réjane
Depuis de longues années, la Ville de Paris s’est dotée d’un réseau dense composé d'un toujours plus grand nombre de fontaines à boire.
Crédit photo : Joséphine Brueder / Ville de Paris
La ville de Paris, à travers son opérateur Eau de Paris, déploie une politique ambitieuse de rafraîchissement de l’espace urbain tout en veillant à préserver la ressource en eau.
Pendant l’année 2023,
  • 29 fontaines éphémères installées jusqu’à fin septembre,
  • 25 fontaines Wallace équipées de couronne brumisante,
  • 19 fontaines « mat-source », la nouvelle fontaine universelle d’Eau de Paris.
Ces 73 fontaines rafraîchissantes viendront progressivement compléter les 1200 points d’eau déjà disponibles dans les rues, squares, jardins, cimetières et bois de Paris.
Les fontaines « nouvelle génération », équipées de boutons poussoirs divisent par 10 la consommation en eau des anciens modèles, et s’inscrivent pleinement dans les objectifs de sobriété de la Ville de Paris.
Un réseau additionnel de brumisateurs estivaux est également mis en place dans les parcs et jardins. Soixante seront installés à l’été 2023.
Opérée à Paris depuis 2010 par la régie publique parisienne « Eau de Paris », l’exploitation et la gestion de l’eau parisienne offrent une eau de grande qualité. Depuis 2022, la Ville de Paris et Eau de Paris ont initié le mouvement « Ici, je choisis l’eau de Paris » pour rendre l’eau encore plus accessible via un réseau de commerçants partenaires qui permet à chacun et chacune de remplir sa gourde ainsi que de lutter contre le plastique à usage unique. L’objectif est de faire de Paris la première ville zéro plastique à usage unique à horizon 2024.

Des rues végétalisées et les cours Oasis

Rues aux écoles : Avenue Lamoricière 12e
180 rues aux écoles sont prévues sur la mandature et concernent 230 établissements scolaires.
Crédit photo : Joséphine Brueder / Ville de Paris
La débitumisation et la végétalisation de l’espace public sont mises en œuvre par la transformation des rues parisiennes. On compte aujourd’hui 80 rues végétalisées à Paris.
Le programme « Rues aux écoles », qui a pour vocation de sécuriser et piétonniser les espaces autour des établissements scolaires, permet de végétaliser et de rafraîchir ces rues grâce à des revêtements plus clairs. Aujourd’hui, 40 « Rues aux écoles » ont pu bénéficier d’un programme d’aménagement spécifique avec la création de zones piétonnes en revêtement clair et de végétalisation. Les rues aux écoles aujourd’hui, c’est 131 arbres plantés et 5 616 m² de végétalisation.

Les cours Oasis

Crédit photo : ©Joséphine Brueder/Ville de Paris
Issue de la stratégie de résilience de Paris, la création de cours oasis consiste à débitumer et végétaliser au maximum les cours de récréation des écoles et collèges parisiens afin notamment de les rafraîchir.
Cent cours d’école ont été aménagées en cours Oasis entre 2018 et 2022, soit 14 000 m² de pleine terre créés et 121 arbres plantés. 29 nouvelles cours seront réalisées en 2023.

Toitures, murs végétalisés, développement de l'agriculture urbaine

Mur végétalisé rue d'Aboukir
Mur végétalisé de la rue d'Aboukir
Crédit photo : Guillaume Bontemps / Ville de Paris
La végétalisation à Paris, c’est aussi des toits et des murs végétalisés avec 136,4 ha de bâti végétalisé et un objectif de 150 hectares d’ici 2026.
Paris compte aussi près de 30 ha d’espaces d’agriculture urbaine qui contribuent à la végétalisation du territoire et favorisent les circuits courts. 167 jardins partagés permettent aux habitants de pratiquer le jardinage.

Des bâtiments plus frais

Rénovation logements sociaux 159 rue du Château des rentiers
Rénovation logements sociaux 159 rue du Château des rentiers
Crédit photo : Clément Dorval / Ville de Paris
Dans le domaine du logement social, la ville de Paris a engagé avec les bailleurs sociaux depuis 13 ans un vaste programme de rénovation « plan climat » tant pour réduire les consommations d’énergie en hiver que pour préserver la fraîcheur en été. En 2022, au sein des logements sociaux rénovés, 5 300 m² de surfaces végétalisées ont été créées et 14 800 m² désimperméabilisées.
Depuis l’été 2022, le dispositif « Eco-rénovons Paris + » a été lancé pour accompagner gratuitement les copropriétés afin d’engager des travaux de rénovations climatiques de leurs bâtiments grâce à des aides financières de la Ville de Paris et de l’Anah. Le dispositif CoprOasis permet quant à lui, un accompagnement renforcé pour végétaliser et valoriser les eaux de pluie au sein de sa copropriété.
Concernant les équipements publics, la Ville de Paris investit chaque année 100 millions d’euros pour la transition écologique de ses bâtiments.
En complément des solutions de rénovation globale, la Ville de Paris souhaite tester sur certains de ses équipements des peintures ou des revêtements blancs réfléchissants. Ces techniques de rafraîchissement par la toiture sont anciennes et permettent suivant les conditions de gagner jusqu’à 2 ou 3 degrés dans les pièces sous la toiture. Leur rapidité de mise en œuvre peut être une première réponse pour des équipements en surchauffe.

Étude « Paris face aux changements climatiques »

Neuf ans après la première édition, la Ville de Paris a réalisé un diagnostic de robustesse et vulnérabilité dans un contexte de bouleversements climatiques, en se basant sur les derniers modèles scientifiques des évolutions du climat.

Les premiers résultats confortent les politiques menées dans le cadre du Plan Climat de Paris (adopté en mars 2018) en matière d’adaptation : végétalisation de la ville, renforcement de la place de l’eau, solidarité vers les plus vulnérables, maîtrise de la consommation d’eau… Paris reste robuste, mais l’accélération du changement climatique nécessite une vigilance accrue et un renforcement de l’action.

L'adaptation au changement climatique, c'est quoi ?

Les mesures d’adaptation au changement climatique visent à préparer le territoire à vivre avec le climat. Il s’agit donc de transformer ou d’adapter certaines de nos pratiques et nos modes de vie pour faire face à ces bouleversements qui nous affectent ou vont nous affecter au quotidien.
S’adapter au changement climatique ne signifie pas renoncer à lutter contre le changement climatique. Les mesures qui visent à réduire les émissions que nous produisons en nous déplaçant, en consommant (nourriture, vêtements, etc.) et celles qui visent à s’y adapter sont complémentaires et s’articulent entre elles.

À quoi doit-on s'adapter à Paris ?

L’actualisation du diagnostic en 2020 réaffirme la robustesse globale du territoire parisien face aux aléas climatiques et à la raréfaction des ressources, malgré des points de fragilité qui se confirment.
L’enseignement notable de cette nouvelle étude concerne la temporalité du changement climatique qui s’accélère fortement. Ainsi, la majorité des risques majeurs attendus en 2050 tendent à survenir dès 2030.

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Les défis climatiques auxquels devra faire face Paris à l’avenir se concentrent sur :
  • la protection des habitants et usagers de la surchauffe urbaine
  • l’anticipation et la gestion des risques liés aux inondations. La fréquence des pluies devrait se stabiliser en volume à l’avenir, mais sur des périodes plus courtes, ce qui entraînera des phénomènes de pluies torrentielles
  • la préservation et le développement de la biodiversité
  • la prévention de la raréfaction de la ressource en eau.

Protéger les habitants de la surchauffe urbaine

Les observations indiquent que le cap symbolique des 2 °C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle est désormais franchi à l’échelle du territoire parisien. Les températures moyennes augmentent, +20 jours caniculaires (>30 °C) par an, 7 fois plus de nuits tropicales (>20 °C), avec comme conséquence des périodes de sécheresse accrues qui fragilisent la biodiversité et la qualité de l’eau, le secteur de la santé (infrastructure et/ou développement de nouvelles pathologies), mais également le bon fonctionnement des réseaux d’énergie ou encore de transports.
Mais la canicule est avant tout un enjeu social, à laquelle sont particulièrement sensibles les publics fragiles (plus de 65 ans, jeunes enfants, malades chroniques, femmes enceintes…) ou en situation de précarité (SDF, mal-logés, étudiants, parents isolés…).
Un certain nombre de mesures d’accompagnement ont ainsi été prises, tel que le Dispositif reflex pour accompagner les plus vulnérables, les actions de la Fabrique de la Solidarité ou plus largement, l’ensemble du Plan Canicule.
Une carte des 1200 îlots de fraîcheur parisiens est également mise à disposition. Des dispositifs de rafraîchissement (végétalisation, renforcement de la place de l’eau, adaptation des bâtiments…) sont plus précisément décrits dans la brochure « L’adaptation aux vagues de chaleur à Paris ».

Anticiper et gérer les risques liés aux inondations

Catastrophes naturelles majeures auxquelles Paris doit faire face, les risques d'inondations tendent à se renforcer avec le réchauffement climatique. Ces phénomènes peuvent paralyser le fonctionnement de la ville pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, par des perturbations dans les transports, des coupures sur les réseaux d’énergie, la dégradation des biens et des bâtiments.
Si les autorités publiques ont renforcé les moyens d’information et les moyens dévolus à la gestion des crues de la Seine (Plan de Prévention du Risque Inondation, modélisation, exercice de gestion de crise Sequana, aménagements), le risque d’inondation à la suite d'épisodes orageux nécessite une gestion systémique telle qu’inscrite dans le Plan Parispluie, qui détaille les solutions techniques (déversoir d’orage à Austerlitz) mises en place sur la capitale.

Maintenir et développer la biodiversité

Comme annoncé lors du récent Congrès mondial pour la Nature, l’emballement climatique fait peser la menace d’une sixième extinction de la biodiversité, avec la disparition prochaine de 500 à 1 million d’espèces. Or cette ressource fragile offre des services de régulation telle que le rafraîchissement et participe du confort thermique des populations, notamment en période caniculaire. Elle contribue à la régulation des inondations et des fortes pluies et atténue potentiellement les dommages sur les immeubles, les infrastructures, etc.
L’érosion de la biodiversité favorise entre autres l’apparition de nouvelles pathologies via le moustique tigre, par exemple, dont le développement résulte de la hausse des températures. Ainsi le Plan biodiversité de la Ville de Paris et les actions de « renaturation » permettent la création de mares, de noues et l’ensemble du programme de végétalisation (+30 ha supplémentaires), contribuent fortement au maintien et au renforcement des corridors de biodiversité à Paris, dont certains font d’ailleurs l’objet de parcours de découverte.

Prévenir la raréfaction de la ressource en eau

Les ressources en eau, levier essentiel de l’adaptation climatique, sont menacées par les effets du réchauffement, annonçant de nouvelles tensions à partir de 2050. Le zonage pluvial, et plus globalement l’ensemble des mesures du Plan Parispluie permettent d’optimiser l’infiltration des eaux pluviales pour limiter les déversements dans les cours d’eau (+100 ha débitumisés) et limiter les besoins d’arrosage de la végétation sélectionnée en fonction de critères climatiques (peu gourmande en eau, résistante à la sécheresse et aux fortes chaleurs).
La maintenance du réseau d’eau non potable (1 700 km) dans les années à venir permettra également de continuer à limiter la pression sur l’eau potable. C’est bien l’ensemble des usages de l’eau qui doit être rationalisé au regard du changement climatique et des nouveaux besoins qu’il engendre.
Enfin, pour faire face au défi climatique, Paris entend aussi utiliser plusieurs outils à sa disposition, notamment :

Cette étude est divisée en 4 cahiers principaux :
auxquels s’ajoutent 3 cahiers complémentaires qui permettent d’approfondir l’étude de certains enjeux d’actualité :

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