Le Théâtre de la Concorde accueille une soirée dédiée aux enjeux actuels du monde associatif, pour débattre des menaces pesant sur ses libertés et réfléchir aux moyens de les préserver.
Avec plus de 75 000 associations et 700 000 bénévoles, Paris bénéficie d’une vitalité associative d’exception. Culture, sport, action sociale, environnement, etc. à l’échelle du pays les associations investissent tous les domaines d’activités et leur présence se retrouve sur l’ensemble du territoire.
Leur apport à la vie sociale, économique et démocratique française est ainsi indéniable, rappelons que sur les 1,4 million d’associations existantes, 20 millions de bénévoles et 1,8 million d’employés y sont mobilisés.
Pour autant, en dépit de leur utilité sociale avérée, on déplore, depuis plusieurs années, une certaine restriction des libertés associatives par l’Etat. Point d’orgue de cette tendance : la mise en place du Contrat d’engagement républicain en 2021. Les récents débats autour du financement associatif n’ont fait que le confirmer et c’est désormais le modèle associatif dans sa globalité, et ses spécificités, qui paraît, purement et simplement, être remis en cause et qui résonne comme un retour en arrière inquiétant.
Longtemps opposée au délit de réunion, qui criminalisait toute forme de rassemblement jugé menaçant pour le pouvoir, la liberté associative s’était imposée comme un pilier de l’État de droit. Revenir en arrière sur cet acquis reviendrait à fragiliser les bases mêmes de notre démocratie et de nos droits fondamentaux.
Face à ce phénomène, de nombreux acteurs issus de la société civile, du monde universitaire ou encore associatif s’alarment et décident de réagir. Jusqu’où ira-t-on ? Verra-t-on poindre un monde sans association ? Avec quelles conséquences sur notre démocratie ?
Pour décrypter ces enjeux, répondre à l’ensemble de ces questions et penser les moyens de résister, le Conseil parisien des associations et la Ville de Paris vous convient à une soirée dédiée.2
Jean-Baptiste Jobard, coordinateur du Collectif des associations citoyennes
Stéphane Alexandre, délégué général à la Fédération de Paris de la Ligue de l’enseignement
Marion Ogier, avocate en droit public cabinet Andotte
Julien Talpin, directeur de recherche au CNRS en science politique, animateur du Conseil Scientifique de l’Observatoire des libertés associatives
Marie-Catherine Henry, coordinatrice du programme de recherche « Démocratie et économie plurielles », collège d’études mondiales, fondation Maison des sciences de l’homme, directrice de Cose Comune
Martin Bobel, Conseiller du CESE, vice-président du Mouvement Associatif – Administrateur du Réseau National des Ressourceries (RnRR) Spécialisé