Un hurlement sur la lande, un détective qu'on ne présente plus flanqué de son acolyte tout aussi célèbre, le tueur de scream, le peignoir et la biscotte de Serrault dans la cage aux folles et l'humour so british qui a fait le succès des précédentes pièces de Gwen Aduh, Les Faux British et Le Gros Diamant du Prince Ludwig, un cocktail explosif et déjanté pour ce classique du genre !
Il était une fois, une légende effroyable qui continue d’épouvanter les âmes les plus naïves. Il était une fois, la vengeance d’une bête terrifiante aux yeux rouges qui crachait du feu. Il était une fois la chienne des Baskerville.
Décors en noir et blanc, six comédiens qui campent quinze personnages, et des tableaux qui rendent les meurtres à l'anglaise presque douillets… On se croirait dans un vieux film de la Hammer, dont la pièce reprend les ressorts du cinéma classique d'horreur. Et c'est bien au théâtre que l'on est, pas au cinéma, que qui fait qu'on ne voit pas le temps passer entre les multiples références au 7e art qui jalonnent son déroulé : Scream, La cage aux folles et même La La Land… Pièce frivole pour gens sérieux, comme aimait à le dire Oscar Wilde, qui réussit le pari de faire rire et de détendre son public sur un temps court : what else ?