La
remémoration douloureuse par un chœur de femmes d’une tragédie
nationale : une parole anonyme pour raconter l’agonie d’un pays,
incapable de se défaire des entrelacements de sa propre Histoire. Par sa
construction complexe et elliptique, la violence, la poésie de son
écriture, Je meurs comme un pays invite à une réflexion sur les apories d’un monde où l’Histoire s’agite convulsivement. Inspiré par la lecture de La Guerre du Péloponnèse
de Thucydide, et notamment de la "peste" d’Athènes, qui rappelle, avec
une étonnante actualité, la pandémie que nous vivons, Dimitris
Dimitriadis nous offre une variation littéraire moderne, violente et
provocante de l’œuvre de l’historien antique qui nous met devant la fin
d’un cycle.
Texte : Dimitris Dimitriadis
Version française du texte Madeleine Aktypi et Cyril Desclés
Adaptation et mise en scène : Cyril Desclés
Scénographie : Carlos Calvo, assisté de Jean-Baptiste Marsollier
Création sonore : Madame Miniature
Avec Valérie Blanchon, Christine Gagnepain, Dominique Journet Ramel, Maud Narboni, Maya Vignando
Et la voix de Dimitris Dimitriadis
Illustration avec l'aimable autorisation d'Ernest Pignon-Ernest
Production Compagnie théâtrale l'Embarcadère avec le soutien de Nouveau Gare au Théâtre, Théâtre 13, Anis Gras, le Théâtre de l'Escabeau, de la Mairie du 13e, de l'Hôpital Pitié-Salpêtrière, de l'AP-HP, de l'Association Dé-coïncidences