Un vent de nostalgie souffle sur la Monnaie de Paris (6e) ! Depuis le 1er mars, baby-foot, flippers, juke-box et autres bornes de jeux vidéo ont pris place dans les différentes salles de l’établissement, transformées en véritables capsules temporelles. Alors, prêt à un saut dans le passé ?
L’exposition propose une plongée dans la période qui a vu l’essor des baby-foot, flippers, juke-box, bornes de jeux vidéo et autres jeux électromécaniques. L’expérience de visite, contextuelle et interactive, est structurée par un parcours chronologique au cœur de décors évocateurs des cafés et salles d’arcade des années 1960, 1970, 1980 et 1990. L’exposition interroge également la valeur et l’usage de l’argent, en mettant tout particulièrement l’accent sur l’argent de poche à travers le regard des principaux utilisateurs des machines : les adolescents, bien évidemment !
À vous de jouer !
Le billet d’entrée donne accès au musée ainsi qu’aux salles d’exposition, et inclut des pièces de jeu :
- Tarif plein (incluant 20 pièces de jeu) : 12 euros
- Tarif réduit (incluant 20 pièces de jeu) : 6 euros
- Gratuité (incluant uniquement 2 pièces de jeu)
L’avis de la rédaction
Avant d’aller tâter les machines et de mettre nos talents de gameurs au défi, un petit détour dans la salle d’introduction s’impose. Et pour cause, dans ce bel espace habillé de moulures et de somptueuses dorures trônent quatre pièces d’époque magnifiques : un baby-foot français rouge et jaune fabriqué en 1948, un Baffle Ball (l’ancêtre du flipper) de 1931, un juke-box vintage modélisé en 1940 et la borne Computer Space, toute de bleu vêtue, commercialisée en 1971.
Au-delà de l’esthétisme de ces machines rétro, c’est toute la culture des adolescents et des jeunes adultes de l’époque que l’exposition nous propose d’explorer. Et quoi de mieux qu’une expérience ludique et interactive pour réveiller notre âme de joueur ?
Munis d’un lot de pièces à jeu, on s’élance dans le parcours imaginé de façon chronologique, et on observe avec minutie le design des machines évoluer et s’adapter aux mœurs changeantes. Des années 1960 aux années 2000, on navigue de décennie en décennie, chacune reconstituée à l’aide d’objets chinés et de détails déco d’autrefois, nous plongeant avec délice dans l’ambiance des vieux cafés et des salles d’arcade.
Si notre œil est irrésistiblement attiré par les papiers peints aux motifs graphiques, les vieilles coupures de journaux accrochées aux murs et les appareils électroniques vintage, ce sont bien les machines de divertissement qui s’érigent en maîtresses des lieux. Autour d’elles se pressent toutes les générations. Ça crie, ça rit, ça « gling-gling » dans tous les sens : difficile de faire plus immersif !
Autour de nous, les plus jeunes découvrent avec joie le charme des bornes d’arcade, tandis que d’autres convoquent à leur contact leurs vieux souvenirs de jeunesse. Et elle est là toute la magie de cette expo !
Un petit conseil : prévoyez plusieurs heures devant vous. La partie risque de durer et c’est tant mieux !