Deuil impossible, espoir insensé de revoir les victimes ou du moins
d’identifier leurs restes, la disparition forcée est une torture pour leurs proches,
hantés par ces fantômes.
L’auteur a retenu ce nombre-symbole afin de déterminer le format de réalisation
de 43 portraits digitaux, 43 X 43 pixels, présentés dans cette
exposition sous forme d’impressions numériques "fine art" de 40 X 40 cm.
Les visages ainsi créés évoquent, tour à tour, des masques
de différentes formes d’art ethnique, de tous les continents. Une œuvre conçue
comme un mémorial universel, dédié à toutes les victimes, directes et
indirectes, de ces agressions.
L'auteur projette, par ailleurs, de publier ces travaux sous forme de livre, à paraître courant 2023.
> Inauguration le jeudi 5 janvier à partir de 18 h 30
> rencontre de collectifs et d’associations liés aux
problèmes des disparitions forcées le samedi 7 janvier de 14 h à 18 h (avec, sous réserve, possibilité de projection d'un documentaire)
> visites guidées de l'exposition par Zou le jeudi 12 janvier à 15 h et à 16 h
Sur inscription
A propos de l'auteur
Depuis le milieu des années 80, Zou travaille dans plusieurs domaines
liés à l’image.
En bande dessinée, il est à l’origine du
groupe MixMix, a publié deux albums aux
éditions Futuropolis, participé à l’aventure de la revue Flag, contribué à divers ouvrages collectifs et co-créé la revue
africaine Waka à Yaoundé.
Il a aussi publié dans la presse enfantine,
l’édition scolaire et universitaire, en menant parallèlement des activités de
designer pour le dessin animé et de graphiste.
En 2020, il dessine, écrit et autopublie Chroniques de « Guerre », journal d’un
premier confinement, préfacé par Jean-Pierre
Dionnet, ainsi que La Petite Immobile,
un livre pour enfants sur un texte de Florence
Breton.