Ce concert sera aussi un hommage au grand chanteur Osvaldo Peredo, initialement prévu dans ce programme, et disparu au début de cette année.
Autour de l’ensemble à l’écriture ciselée du jeune compositeur Pablo Murgier, ou sur les notes de guitare de l’immense Rudi Flores, trois voix se répondent dans une « ronda de cantante » : celle de Sandra Rumolino, chanteuse et pédagogue du tango qui a fait ses débuts en 1987 au fameux cabaret argentin Les Trottoirs de Buenos Aires, à Paris ; celle d’El Chino Laborde, acteur et maître de cérémonie, qui a joué un rôle fondamental dans le renouveau du répertoire au XXIe siècle ; et celle de Minino Garay. Celui-ci, qui joue également des percussions, a fait naître le « speaking tango », que l’on peut définir comme un slam d’une planète à part, un style parlé autour de tangos traditionnels.