Chloé en est persuadée : elle est une princesse. Et à ce titre, elle doit rencontrer son prince charmant ! Elle partage avec le public les étapes de cette existence promise à un amour de conte de fées - comme Bébé dans Dirty Dancing - avant de réaliser que ce film qui a bercé son enfance est un brûlot féministe !
Formée au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Chloé Oliverès est sur scène comme un poisson dans l'eau. D'ailleurs, elle commence le spectacle en expliquant qu'elle a décidé de devenir comédienne dès l'âge de huit ans : « Etre regardée, être applaudie, c'est exister », réalise-t-elle. Dès lors, on comprend que ce seule-en-scène est totalement autobiographique : sans tabou, Chloé nous détaille ses premières amours, sa première fois, ses amitiés plus ou moins toxiques, ses relations familiales, ses premiers pas d'actrice… Et le public, peu importe le genre, se reconnait un peu en elle. Qu'on ait vu Dirty Dancing ou pas (mais c'est mieux d'en connaître les scène les plus cultes pour apprécier la relecture du scenario et les chorégraphies de Chloé !), chaque épisode de vie de cette fille qui a grandi dans les années 1980 nous évoque une certaine nostalgie. Entre rires et réflexions profondes, on reste scotché à la fougue de cette comédienne talentueuse. A voir !