Les personnages sont arrachés aux dorures de la Renaissance pour être placés sous les ors de la République et sur la moquette des bureaux de Bercy, foulée par les puissants d’aujourd’hui. Lorenzaccio était prêt à mourir pour ses idées et fut lynché pour ses actes. Il endosse dans cette mise en scène brute la figure sacrificielle du lanceur d’alerte. Une intrigue sulfureuse dont se serait régalé Musset s’il s’était abonné aux plateformes de streaming. Un humour cinglant qui réjouira le spectateur, mais fera trembler l’électeur. Un monde désespérant, mais, peut-être aussi, prêt à se fissurer de l’intérieur, pour peu qu’on y porte l’espoir, et son petit couteau.