Après de multiples tournées à succès et plus de 2 millions de billets vendus, Messmer, connu comme le maître mondial de l’hypnose, revient à Paris avec un nouveau spectacle. On l'a vu, voici ce qu'on en a pensé.
De quoi ça parle ?
Dans 13Hz, Messmer invite à entrer dans son mystérieux univers où la frontière entre la réalité et l’illusion s’efface, pour diriger les pensées vers des territoires inconnus. Avec sa présence charismatique et son talent exceptionnel, le recordman en hypnose collective, avec 1 066 personnes hypnotisées en moins de cinq minutes, plonge le public au cœur de profondes pensées avant de le guider à travers un jeu d’ondes cérébrales à 13 Hz.
Le fascinateur entraîne la foule vers un état de conscience unique, où la volonté et le contrôle prennent une nouvelle dimension.
L'avis de la rédaction
Lorsqu’on se décide à aller
voir Messmer, on sait déjà à quoi s’attendre. Mais on reste quand même assez intrigués
par la facilité (le don ?) du Québécois de 52 ans, capable d’hypnotiser
une foule.
Sur scène, avant même l’arrivée
de Messmer, il y a avant tout ces deux gros projecteurs qui fixent le public.
Un peu à la manière de cette paire d’yeux dans Gatsby le Magnifique
qui ne lâche pas les protagonistes. On se sent comme épiés, surveillés… et la
voix basse, au débit ultrarapide, de Messmer nous plonge un peu plus dans une
torpeur étrange.
Les premiers exercices de l’hypnotiseur permettent de tester
notre réceptivité. Si on se décide à jouer le jeu, force est de constater qu’on
peut se laisser envoûter. Mais avec un peu de volonté, on reprend vite le
contrôle. Ce qui n’est pas le cas de notre voisine. Très vite, elle se laisse
amadouer par Messmer. Dans la salle, une trentaine de personnes, comme elle, se
dirige pour monter sur scène, un peu comme des zombies. Et les profils sont
variés.
En un regard, Messmer identifie les bluffeurs, en un claquement de doigt, il endort les autres qui s’écroulent
à une vitesse laissant le public totalement abasourdi. Et durant 1 h 45 min, les
exercices sur scène vont s’enchaîner. Certains vont ainsi s’imaginer pilote de
F1 ou astronaute… alors qu’ils sont confortablement assis sur une chaise. D’autres vont oublier l’existence du chiffre 7, être dans l’incapacité
de faire un puzzle destiné à un enfant de 3 ans, éteindre un incendie… voire même accoucher.
Il y a quelque chose de
surnaturel qui règne au Grand Rex en la présence de Messmer. Est-ce dû à la
musique dont la fréquence semble très basse ? Aux jeux de lumière qu’on
sent savamment dosés, même à l’entracte ? Entre deux séances d’hypnose
récréative, Messmer glisse des pistes de travail pour ce spectacle qui se
concentre sur les ondes cérébrales. Bêta, Alpha, Thêta, Delta… des fréquences
hertziennes qui mènent progressivement à la relaxation. Qu’on ait cédé – ou pas –
à l’hypnose…