Entre
Pyrénées et Atlantique coulent des rivières puissantes qu’on appelle
les gaves. Les champs de maïs les assoiffent, les barrages bloquent la
circulation du saumon. L’activité humaine bouleverse le cycle de l’eau
et la biodiversité de la rivière. Des hommes et des femmes tendent leur
regard curieux et amoureux vers ce monde fascinant fait de beauté et de
désastre.
« Dominique Marchais (après « le Temps des grâces », « la Ligne de partage des eaux » et « Nul homme n’est une île »)
invente des façons de regarder son insaisissable sujet, par
l’intermédiaire du regard de ceux qui, à leurs façons précises,
l’observent et s’en occupent. Elles correspondent aux formes
potentielles, successives, d’un cinéma radicalement écologique […]. » Luc Chessel - Libération