Entrez maintenant dans la deuxième partie,
La complainte du progrès, en hommage à la chanson de Boris Vian. Les trois artistes présentés ici
dénoncent avec un humour corrosif l’accélération sociétale dans laquelle nous sommes toutes et tous emprisonnés. Dans sa Bulle de vie, l’artiste
Karine Giboulo imagine un monde où chacun continuera de mener sa vie malgré tout, perdu au sein d’un environnement où le sol ne sera plus qu’une vaste poubelle. Dans sa boutique fictive, l’artiste
Kenji Kawakami vous propose une trentaine de « Chindogus » : ces objets aussi fonctionnels qu’inutiles se raillent de notre culte de l’efficacité… Tout près, les deux personnages sculptés de l’artiste français
Daniel Firman ont les bras jonchés d’objets : qui portera la responsabilité de nos surproductions et de leurs conséquences ingérables ? Et que se passera-t-il si nous continuons à vivre ainsi ?