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Lutte contre le crack : un plan d'actions adopté
Mise à jour le 12/09/2019

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Un plan de mobilisation sur la problématique du crack à Paris dans le nord-est parisien a été adopté à l’unanimité
le lundi 27 mai 2019. Découvrez quelques-unes des 33 actions concrètes de ce plan.

Le plan d'actions sur la problématique du crack à Paris, mis en œuvre pour la période 2019-2021, vise à mieux coordonner l’action menée par l’ensemble des acteurs en matière de lutte contre le crack.
Lutte contre le crack : adoption d’un plan 2019-2021
Lundi 27 mai 2019, un comité de pilotage pour l’adoption d’un protocole de mise en œuvre du plan de mobilisation coordonnée sur la problématique du crack à Paris s’est déroulé sous la présidence du Préfet de Paris. Un plan d’actions en quatre objectifs a été adopté à l’unanimité par l’ensemble des cosignataires :
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les associations et les maires des arrondissements concernés
Quatre objectifs pour une meilleure régulation de l’espace public

Le plan d’actions 2019-2021 propose une meilleure régulation de l’espace public et une politique coordonnée de réduction des risques et des dommages en faveur des usagers de crack et des poly-consommateurs en errance.
Structuré en quatre objectifs, ce nouveau plan reste en cohérence avec le Plan national de mobilisation contre les addictions 2018-2021 ainsi qu’avec la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté :
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accompagner les usagers pour réduire les risques et favoriser les parcours de soin
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renforcer les capacités d’hébergement et d’espaces de repos
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intervenir dans l’espace public à destination tant des usagers que des habitants
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améliorer la connaissance des publics concernés
Plus de 3 millions d’euros engagés dans la lutte contre la consommation et le trafic de crack
Tous les cosignataires du plan engageront, au total, plus de 3 millions d’euros en 2019 dans la lutte contre la consommation et le trafic de crack. Ce financement permettra d'améliorer la prise en compte des besoins de l’ensemble des personnes concernées par ce problème particulièrement durable dans le nord-est parisien. Ce plan, évalué chaque année, sera doté de financements comparables et/ou adaptés à l’évolution des besoins au titre des années 2020 et 2021.
Les mesures principales du plan 2019-2021
Le plan d’actions 2019-2021 est décliné en 33 actions opérationnelles parmi lesquelles figurent :
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le renforcement des maraudes médico-sociales de réduction des risques avec des passages sept jours sur sept
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le financement de 1,3 million d'euros par l’ARS Île-de-France de l’accompagnement et de la prise en charge médico-sociale, des usagers de drogues en errance
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le financement par l’État, pour un montant de 1,2 million d'euros annuels, de 80 nouvelles places d’hébergement pérennes pour les usagers de crack, qui s’ajouteront aux 72 places existantes, portant à 152 le nombre de places d’hébergement pour ce public
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le renforcement du dispositif Assore géré par l’association Aurore, qui permettra d’ouvrir 60 places de mise à l’abri à l’hôtel avant que les places d’hébergement pérennes s’y substituent
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un effort de 1 million d'euros de la Ville de Paris pour assurer le renfort des maraudes, le renouvellement des véhicules de maraude, l’accompagnement sociale des usagers et l’hébergement et une nouvelle maraude spécialisée "riverains, usages de drogues et médiation sociale"
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la création en octobre 2018 d’un groupe d’enquêteurs sur les stupéfiants situé à un niveau intermédiaire entre commissariat de quartier et police judiciaire
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la réalisation sur l’espace public de travaux d’aménagement urbain pour répondre aux besoins de sécurisation par la Ville de Paris
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l’extension des maraudes coordonnées à de nouvelles lignes et stations de métro dont l’objectif est, en coopération avec la RATP, de rediriger les consommateurs de crack vers les dispositifs médico-sociaux de surface
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les modalités d’hébergement ont été repensées par l’Agence régionale de santé et l’État pour adosser à la mise à l’abri un accompagnement social, médical et psychologique des consommateurs. Ce nouveau dispositif qui prévoit hébergement et prise en charge médico-sociale, s’est révélé concluant et va aboutir à la création de 68 places en Unités d’hébergement spécialisées.
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