Enfant pauvre dans la Hongrie d’avant-guerre, Edith Bruck subit, à 12 ans, l’exclusion en tant que Juive, puis la déportation. Elle perd ses parents à Auschwitz, surmonte les pires épreuves et, à la Libération, mène une existence picaresque dans l’Europe en ruines, en Israël, enfin en Italie où elle passera soixante ans auprès du cinéaste et écrivain Nello Risi, son grand amour. Cette femme libre, toujours rebelle, décide de témoigner. Liée d’amitié avec Primo Levi, elle ne renonce jamais, voyant dans la vie un « devoir ». Ses récits et poèmes, dépouillés de tout pathos, sont écrits dans la langue la plus limpide. Ainsi accède- t-elle à l’universel.