Pour sa première exposition temporaire, le musée de la Marine a choisi de s'associer à la Cinémathèque française pour faire découvrir les liens étroits qui existent entre l'océan et la caméra. On a visité l'exposition, voici ce que l'on en a pensé !
Pour son exposition inaugurale, conçue avec la Cinémathèque française, le musée national de la Marine propose un voyage vivant, scandé de pièces exceptionnelles, au cœur de l’iconographie merveilleuse et mouvementée du cinéma maritime.
Immergé dans une scénographie ambitieuse, le visiteur embarque dans un voyage maritime, poétique et surprenant, en compagnie de plus de 300 œuvres - costumes, affiches, peintures, machines, objets, photographies et extraits de films - provenant en grande partie des collections de la Cinémathèque française.
L'avis de la rédaction
Presque cachés dans un coin de l’immense musée de la Marine, les doubles battants opaques qui permettent d’entrer dans l’espace temporaire donnent le ton. Le lieu dans lequel on pénètre tient plus de la grotte marine que de la galerie habituelle, et ici, sirènes, scaphandriers et pirates règnent en maîtres. En apnée, on s'arrête devant les affiches de films cultes, on regarde les océans peints sur les sublimes dioramas artisanaux du XVIIIe et on reprend son souffle, de temps à autre, pour regarder un des extraits de films projetés. L'occasion de découvrir, ou de redécouvrir, certaines scènes mythiques des Dents de la mer de Steven Spielberg, du Titanic de James Cameron ou encore du Chant du loup d'Antonin Baudry.
Des caméras aquatiques et des costumes cultissimes
Aux côtés des costumes originaux de films cultes comme celui de Jack Sparrow dans Pirates des Caraïbes et ceux de Jack et Rose dans Titanic, des caméras de toutes les époques sont exposées. Elles rappellent que bien qu’elle soit devenue une des stars les plus en vue du septième art, il a fallu du temps et de l’ingénierie pour que la mer accepte de se laisser filmer…
Objectif Mer offre un voyage à vingt mille lieues sous les profondeurs, et ce n’est qu’en ressortant qu’on se rappelle qu’à Paris, on est plutôt à vingt mille lieues loin de la mer. Heureusement, le cinéma existe, et pour peu qu’on le veuille, la grande évasion n’est jamais très loin.