Pour le Mois du film documentaire, la bibliothèque du cinéma François Truffaut vous propose plusieurs projections les samedis à 15h.
Cette année encore, la bibliothèque du cinéma François Truffaut prend part au Mois du film documentaire, et vous donne rendez-vous chaque samedi de novembre pour de belles découvertes documentaires. Cette année, la thématique nationale est "Petite planète".
Projection de La terre abandonnée , de Gilles Laurent (2016,), 73' : Après la catastrophe nucléaire de Fukushima-Daiichi, le 11 mars 2011, les habitants de la région contaminée ont été déplacés et hébergés dans des abris provisoires. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont souhaité ou accepté de quitter leurs maisons. Quelques rares individus ont refusé de partir, défiant les autorités et la police. En 2016, une équipe de cinéma belge est allée à la rencontre de ces irréductibles Japonais, dans ce que l’on appelle la zone interdite.
Projection de Midnight traveler, de Hassan Fazili (2019), 87' : Lorsque les Talibans mettent sa tête à prix, le réalisateur afghan Hassan Fazili est contraint de fuir son pays avec sa femme et ses deux filles. Son crime ? Avoir ouvert un café proposant des activités culturelles. Commence alors un périple incertain et dangereux.
Projection de La ronde , de Blaise Perrin (2018), 54' : Homme de devoir, policier retraité, Yukio Shige est surtout un humaniste convaincu. Chaque jour, à la tombée de la nuit, il arpente jumelles en mains le sentier de la côte de basalte de Tojinbo, un site touristique situé près de la ville de Sakai, sur la mer du Japon. La petite cité balnéaire accueille en effet de nombreux voyageurs attirés par le spectacle des falaises volcaniques et d’autres visiteurs qui viennent y finir leurs jours lorsque le désespoir est trop fort. M. Shige raconte des histoires qui parlent de pauvreté, de crise économique, de honte, de rejet.
Séance de courts-métrages "Au fil de l'eau" :
Le baiser du silure de June Balthazard (2018), 17' : A l’aube, un homme part à la recherche d’un silure. Ce très gros poisson originaire du Danube suscite la même méfiance qu'un étranger ou un inconnu, suspecté de déranger l’ordre établi. Le pêcheur se trouve confronté à des phénomènes mystérieux.
Vive la baleine de Mario Ruspoli et Chris Marker (1972), 16' : C'est ici la baleine qui raconte son histoire, dénonçant, à travers plusieurs siècles d'illustrations, l'acharnement dont elle est victime, condamnation sans appel de la cruauté de l'homme.
Intermède de Maria Kourkouta (2022), 24' : "Images d’un petit chantier naval, quelque part en Grèce. Eau, corps, cordes, chaînes, bois et métal, dans un poème en pellicule 16mm, noir et blanc." (Maria Kourkouta)
The fantastic de Maija Blafield (2020), 29' : le film est construit sur des entretiens avec des Nord-Coréens en exil, qui décrivent la manière dont ils imaginaient le monde extérieur, sur la base de leurs expériences de visionnage de films de fiction occidentaux de contrebande.
La Seine a rencontré Paris de Joris Ivens (1957), 32' : "J’étais amoureux de Paris. L’idée de départ, c’était la rencontre du fleuve et de Paris. C’est devenu un film sur les parisiens et ce qu’ils viennent chercher auprès de la Seine, ce qu’ elle leur donne." (Joris Ivens)
Projection de Fuocoammare, par-delà Lampedusa de Gianfranco Rosi (2016), 109' : Samuele a 12 ans et vit sur une
île au milieu de la mer. Il va à l'école, adore tirer et chasser avec sa
fronde. Il aime les jeux terrestres, même si tout autour de lui parle
de la mer et des hommes, des femmes, des enfants qui tentent de la
traverser pour rejoindre son île. Car il n'est pas sur une île comme les
autres. Cette île s'appelle Lampedusa et c'est une frontière hautement
symbolique de l'Europe, traversée ces 20 dernières années par des
milliers de migrants en quête de liberté.
Entrée libre, dans la limite des places disponibles.