Le ministère des contes publics, Verdier, 2021. Après un
travail d’investigation engagé dans
Personne
ne sort les fusils (
Seuil, 2020), - un livre écrit autour
du procès France-Telecom (Mai à Juillet 2019), où elle y dénonçait - et y
décryptait au scalpel – « le langage du
capitalisme néolibérale » (« Parlons-nous
la même langue ? »),
Sandra
Lucbert, écrivaine, normalienne et agrégée de lettre, se propose, dans son dernier ouvrage
Le
ministère des contes publics (
Verdier, 2021), de « réfléchir
par la littérature » et « depuis la littérature », aux
conséquences de « l’emprise de la dette public sur nos vies » ;
avec en filigrane la question du « démantèlement délibéré des services
publics », et de la langue » technocratique et néolibérale »,
qui permet de le justifier, et qui ressemble à ces contes, que l’on raconte
parfois aux enfants,- et aussi aux adultes - pour mieux les endormir.