Dans son dernier livre,
Éropolitique :
écoféminismes, désirs et révolution, paru aux éditions
le passager clandestin, Myriam Bahaffou propose une
critique de l'érotisme comme un objet de consommation et de conquête. Elle y
oppose une vision éropolitique collective, décoloniale, antispéciste et queer,
valorisant les corps minorisés, l'hyperféminité féministe, et plaidant pour un désir
frondeur et avant tout déviant. Elle croise les pensées de sociologues,
philosophes, travailleur·euses du sexe pour montrer à quel point l'érotisme
peut être le moteur de toute action révolutionnaire.