La galerie Marie de Holmsky a le plaisir de présenter l’exposition collective, internationale "Transperceptions II" ou "Nos Chevaux Intérieurs", regroupant les artistes peintres et sculpteurs, Florence Aussenard, Undine Bandelin, Bore Ivanoff, Markus Magenheim, Dana Meyer, Gregory Pelizzari, Jérôme Romain et Pauline Riveaux
La
galerie Marie de Holmsky a le plaisir de présenter l’exposition collective,
internationale Transperceptions II ou Nos Chevaux Intérieurs, regroupant les
artistes peintres et sculpteurs, Florence Aussenard, Undine Bandelin, Bore Ivanoff, Markus Magenheim, Dana
Meyer, Gregory Pelizzari, Jérôme Romain et Pauline Riveaux.
Parce
que la vie est plus forte que nous, parce que l’art s’inscrit au-dessus de
toute vérité que la vie peut nous apporter, Bore Ivanoff, curateur de
l’exposition, a choisi d’inviter ces artistes pour leur singularité, leur
culture, pour leurs racines, leur perception, leur vision du monde, leur
vocabulaire artistique. Exposer le travail et l’univers visible et invisible de
chacun d’entre eux, proposer de les mettre en regard, c’est aussi proposer au
spectateur un vrai parcours dans le visible et l’invisible…
Le
parcours face au visible serait un peu comme celui de Modeste Moussorgsky,
compositeur russe du XIXème siècle, qui, en composant une de ses œuvres pour
piano, Les tableaux d’une exposition, a su faire ressentir musicalement
la force des contrastes que le visiteur d’une exposition de tableaux peut
ressentir en passant d’une œuvre à l’autre, comme d’une vérité à l’autre, en ce
qu’elles sont les perceptions de chaque artiste : Vérités absolues,
entières, invincibles. Comme la vie elle-même. Car il s’agit de vérités, comme
toutes celles que l’on rencontre dans la vie et qui se côtoient toutes
ensemble. Ici ce sont celles qui surgissent, du burin, du pinceau, de la
puissance vitale qu’est le processus de création oscillant entre ce que
Nietzsche appelait l’apollinien et le dionysiaque, entre sagesse et exubérance,
ordre et chaos, spontanéité et maîtrise, raison et passion….
Le
parcours face à l’invisible serait celui du spectateur, invité à l’occasion de
cette exposition à se poser la Question : Le Quoi, le Pourquoi, le « Je ne sais
quoi » et le « Presque rien » pour reprendre l’expressions
de Jankélévitch, tout ce qui permet en somme la fulgurance, le trait de génie,
la pointe de mélancolie, inhérents à celui qui, par la force invincible de son
élan créatif, apporte une œuvre au monde. Là est la fonction même de l’art,
celui d’inviter à se poser la question et de susciter autre chose que la simple
contemplation du Beau. On est invité à contempler une vérité, celle de la
création pure, qui depuis l’éternité et pour l’éternité sait prendre mille
figures. Le visiteur dans ce parcours de l’invisible est invité à réécouter la
question. Celle-là même à laquelle chaque artiste a apporté sa réponse. Entre
le ça et le surmoi.
Chevauchées oniriques,
en métaphore liée à une histoire personnelle, en sentiment qui fait écho à
l'air du temps, en évocation du lien du sacré et du "sauvage" avec le
civilisé, dans les œuvres de Florence Aussenard ; les images
équestres des chevaliers, où les codes esthétiques du portrait aristocratique
baroque des siècles passés se juxtaposent à la culture selfie d'aujourd'hui et
où les frontières entre les époques s'estompent, passant dans d’étonnantes
visions du grotesque, sur les toiles expressionnistes aux couleurs presque
solarisées de Undine Bandelin ; les visions baconesques de Paris,
jeux de déformations par les reflets, quelque part entre un réalisme défragmenté
et l’abstraction intentionnelle, dans les œuvres de Bore Ivanoff ;
les aquarelles monochromes, compositions avec des scènes et figures humaines en
milles nuances du « caput mortum » de Markus Magenheim ;
les sculptures puissantes et captivantes, un défi mental et questionnement
intuitif sur la transcendance entre l'animal et l'humain de Dana Meyer ;
les constructions
visuelles sophistiquées, atteignant une certaine forme d’abstraction de
Grégory Pelizzari, le chaos créatif dans les ruines, enveloppées d'un silence
peuplé de toute une vie évaporée qui gronde encore sous les décombres dans les
œuvres de Pauline Riveaux ; les mains et les objets qui ne sont pas
seulement des sujets peints, mais la raison esthétique et le moment qui porte
l'essence des choses dans les œuvres de Jérôme Romain : Ainsi,
entre alchimie et métamorphose, l’idée et le geste s’imposent et s’exposent.
Mais c’est par le soutien des forces vitales, puissantes qui animent ces
artistes, qui, telles des chevaux intérieurs, tantôt maîtrisés, tantôt
fougueux, tantôt piaffants, tantôt sages ou plus sauvages permettent à ceux-là
même qui créent de parcourir les chemins de la création…
Quand les chevaux sont
conduits, quand les chevaux sont lâchés, la course de la création est lancée,
comme celle de nos passions…L’art et la vie gagnent à chaque fois. Rendons
grâce aux chevaux intérieurs.
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