Farouchement opposé au nazisme, le compositeur allemand Karl Amadeus Hartmann choisit, dès 1935, l’exil intérieur.
Véritable cri de protestation contre l’aveuglement humain, son concerto écrit en 1939 se veut aussi porteur d’espérance et d’une profonde foi en l’avenir de l’humanité.
Cette musique aux couleurs sombres est ici confrontée et mise en résonance par Marianne Piketty et le Concert Idéal avec celle du XIIe siècle de Hildegarde von Bingen, aux accents célestes. Et pour interroger le XXIe siècle, Marianne Piketty a passé commande à Philippe Hersant d’une œuvre nouvelle : Une Vision d’Hildegarde, trait d’union entre ces deux mondes, vision mystique et vision d’enfer, ce programme d’une indicible grâce revêtant la forme d’un voyage intérieur à caractère initiatique.
Programme :
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Von Bingen, Ô Magne Pater
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Hersant, Une vision d’Hildegarde
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Chostakovitch, Deux pièces pour octuor à cordes, opus 11
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Von Bingen, Rex Noster promptus est
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Hartmann, Concerto funèbre, Musik der Trauer (Musique de deuil), pour violon et cordes
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Von Bingen, Vos flores rosarum
Distribution :
Le Concert Idéal, ensemble instrumental à cordes
Marianne Piketty, violon solo, direction musicale et artistique