Évènement

RoadMap, des appartements transformés en œuvres d'art

Du samedi 1er octobre au vendredi 23 décembre 2022
Colors Festival présente Roadmap, une exposition insolite et confidentielle où 25 artistes investissent six appartements situés dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés.
L'exposition RoadMap, ce sont 16 étages à gravir pour découvrir six appartements, répartis dans un immeuble mis à disposition par Stanroc Real Estate, et investis par 25 artistes. Un véritable trek urbain, en plein cœur du célèbre quartier de Saint-Germain-des-Prés (6e).
Les artistes, venus des quatre coins de la France, ont chacun investi une pièce des six appartements d’un immeuble de la rue de Buci, ancien siège d’une maison d’édition de cartes et plans. Originaires des régions d'Auvergne-Rhône-Alpes, des Pays de la Loire, de la Nouvelle-Aquitaine et accompagnés par des artistes parisiens et franciliens, ils présentent leurs créations et leurs univers à travers une exposition sur le thème du voyage.
Parmi ces artistes, y exposent notamment la sculptrice Charlotte Champion, l'artiste au pochoir Raf Urban ou encore le street-artiste Codex Urbanus.
L’exposition se visite par groupes de 10 personnes, accompagnés d’un guide, pour une expérience intimiste, particulièrement propice à la découverte des artistes et à l’immersion dans leur univers.

Interview de Taylor Barron, une des artistes de RoadMap

Si l’exposition regroupe une vingtaine d’artistes issus des quatre coins de la France autour du thème du voyage, il y en a une pour qui l’expérience est atypique. Taylor Barron, originaire de Seattle aux États-Unis et installée à Paris depuis 2020, est la seule artiste étrangère ayant investi ces murs. Rencontre avec cette jeune illustratrice de 27 ans, qui a fait de la capitale son terrain d’expression.
L'illustratrice américaine Taylor Barron a investi les murs de l'exposition RoadMap.
Crédit photo : Clément Dorval / Ville de Paris

Que vous inspire le voyage, thème de l'exposition ?

Cela m’inspire la découverte de nouvelles choses, d’élargir sa vision du monde et de vivre de nouvelles expériences. Ici, les gens encouragent le partage de culture et je pense que cela apporte à chacun. La première fois que je suis venue à Paris, il y a sept ans, j'étais encore étudiante et je n'avais jamais connu autre chose que les États-Unis. C'était super cool de rencontrer des gens, surtout dans un endroit comme Paris où il y a beaucoup de diversité.

Le street-art, ça représente quoi pour vous ?

C’est un moyen de s’exprimer sans filtres. Selon d’où tu viens, tu vas parler des différents combats que tu mènes et la rue devient le meilleur terrain d’expression.
Cela a toujours été un rêve de réaliser de plus grands formats. Dans mes créations, je veille à mettre l’accent sur des sujets de société comme le féminisme, l’écologie et d’autres thématiques importantes. C’est un bon moyen de faire avancer les choses, mais aussi de créer une discussion. Pour moi, cela a été très important de rencontrer la communauté de street-art, car je ne la connaissais pas vraiment. Ce sont des personnes très bienveillantes, intéressantes et qui partagent volontiers leur vécu d’artiste.

En tant qu'artiste américaine, quelle est la place de Paris dans votre vie ?

C’est marrant, car c’est totalement le cliché de l’artiste étranger qui veut vivre à Paris et y adopter son style de vie. À la base, c’était un objectif assez flou et je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en venant m’y établir. Et le choc culturel a été plus grand que prévu. Par rapport aux États-Unis, ici, les gens accordent de l'importance à l'art et veulent le cultiver. Dans le 13e par exemple, on a l’impression que c’est totalement légal. On ne voit pas vraiment ça aux États-Unis, c'est beaucoup plus caché.
Mise à jour le 10/11/2022

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