L’enfer n’a cessé d’inspirer les artistes et l’Italie a développé, de Dante et sa Divina Comedia à Romeo Castellucci, une richesse inouïe dans l’interprétation du feu éternel. Roberto Castello s’inscrit parfaitement dans cette filiation. Mais, sans doute pour nous éclairer, il situe l’enfer au beau milieu de nos préoccupations quotidiennes. « L’enfer, c’est les autres », disait Sartre. L’enfer selon Castello est la valse des ego, une tragédie détournée avec malice qui se transforme en comédie grotesque, portée par des interprètes époustouflants.