Sous l’impulsion de sa mère qui rêvait d’être concertiste, Glenn Gould commence le piano dès l’âge de deux ans et demi, et s’y révèle aussitôt très doué. Devenu adulte, il va totalement révolutionner la façon de jouer du piano, et vendre autant de disques que les plus grandes rock star. Mais plus le public l’acclame, plus Glenn souffre, car sa personnalité Asperger et hypocondriaque lui rend chaque concert extrêmement pénible et douloureux. Sans parler de sa vie privée, totalement sacrifiée…
C’est l’histoire du destin extraordinaire et tragique d’un des plus grands artistes du 20e siècle qu'Ivan Calbérac nous raconte pendant 1h30 au Splendid. On rit beaucoup, on verse aussi quelques larmes. Mais avec l'histoire d'un artiste hors-norme, on appréhende surtout la différence, celle de la maladie mentale. Grâce à la performance de Thomas Gendronneau dans la peau de Glenn, et de ses partenaires, on partage le temps d'un spectacle ce désordre psychique qui habite parfois les plus grands génies.