La danse est l’art de l’espace et du temps, le cinéma s’en inspire, perméable dès ses débuts à toutes les formes d’art. Il démocratise les danses de ballet en filmant des numéros exécutés par les plus grands danseurs et danseuses de l’époque, dévoile la diversité des danses du monde, fait écho aux danses populaires telles que la
danse apache ou le
charleston, et accompagne l’apparition de la danse moderne.
Loïe Fuller, actrice, danseuse, égérie de la Belle Époque, jette les bases de cette modernité en créant une
danse serpentine qui s’apparente à un effet kaléidoscopique fascinant, composé de mouvement, de lumière et de couleur.