Partition-phare du répertoire liturgique, opéra « latent » serti dans un cadre instrumental et vocal restreint, le Stabat Mater de Pergolèse hésite entre sommets de spiritualité et confidence profane. Qui, mieux que Cecilia Bartoli, pourrait en magnifier la subtilité ?
Ce n’est certes pas de manière usurpée que Cecilia Bartoli, comme en témoignent, jusque dans leurs audaces, ses derniers enregistrements, a été couronnée « reine du baroque ». Voilà trois décennies que la voix de la mezzo italienne, à l’aisance et à la plasticité sans pareilles, nous enchante de ses Vivaldi, Haendel ou Porpora, s’aventurant encore, sur les traces du mythique Farinelli, jusqu’aux sommets du répertoire des castrats. Son soutien vocal portant l’émotion et sa délicatesse dans l’ornementation feront merveille dans le chef-d’œuvre testamentaire de Pergolèse qu’est le Stabat Mater (1736). Dans ce motet concertant à la splendeur toute opératique, le reclus du monastère de Pozzuoli délivre la plus bouleversante des méditations musicales sur la douleur de la Vierge. En douze « stations » du texte liturgiques, solos et duos se succèdent en un flux continu d’inspiration mélodique et de pudique théâtralité.
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