L’extrême droite est aux portes du pouvoir. Partout en France, des militants identitaires décomplexés multiplient les actes racistes ou homophobes. À Paris, ils voulaient
« casser du PD » et ont agressé plusieurs personnes juste après l’annonce de la dissolution. Il y a moins d’un an, un groupe de
80 néofascistes ont tenté une descente raciste à Romans-sur-Isère, dans le quartier populaire de la Monnaie, en réaction au meurtre de Thomas Perroto. Des violences ont eu lieu à
Lyon,
Limoges,
Mâcon,
Saint-Brieuc,
Montpellier ou
Rennes ces derniers mois. C’est dans ce contexte que le média
StreetPress publie sa cartographie de l’extrême droite radicale. Elle comptabilise 320 groupes ou sections locales dans 130 villes françaises, avec, à chaque fois, des enquêtes pour mieux comprendre les intentions politiques et virulentes de ces militants.