Accompagné de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, et avec la grande chanteuse Joyce DiDonato, le fervent berliozien John Nelson poursuit son exploration de l’univers du compositeur français.
« Quand j’étudiais à la Juilliard, dans les années 1960, personne aux États-Unis ne connaissait Berlioz ; même Jean Morel, mon professeur de direction d’orchestre, n’en parlait pas – un silence typiquement français ! Sa musique, si inhabituelle, ne se comprend pas immédiatement », confiait Nelson à l’occasion de la sortie de son enregistrement de La Damnation de Faust, Diapason d’or de l’année 2021. Actuellement l’un des défenseurs les plus inspirés de la musique de Berlioz, dont il a dirigé toutes les grandes partitions, Nelson s’entoure de ses collaborateurs privilégiés, telle la mezzo Joyce DiDonato, pour donner la « symphonie dramatique » Roméo et Juliette, œuvre hors normes, entre symphonie, opéra et cantate.