Évènement

Au fil du temps : regards croisés

Du jeudi 2 au samedi 25 novembre 2023
Catherine Gillet / Saïd Farhan / Antonius Driessens
A travers leur différents mediums, Catherine Gillet, Saïd Farhan et Antonius Driessens dialoguent et nous questionnent sur ces traces, parfois ténues, que nous laisse le passage du temps.
Catherine Gillet (gravure)
Diplômée de l’École Supérieure d’Art et de Design d’Orléans, Catherine Gillet développe un œuvre de gravure au burin depuis plus de 35 ans. Expositions personnelles, collectives et salons d’art, l’ont amené à présenter ses gravures en France, mais aussi en Arménie, au Japon, en Corée ou encore au Canada. Catherine Gillet a reçu plusieurs distinctions pour son travail. Les traces du temps sur le vivant sont à la source du travail de Catherine Gillet. Dans ses gravures au burin, elle met en lumière les métamorphoses, les bribes, les cicatrices. Le tracé régulier, plein ou délié, et un graphisme expressif dans sa concision, sont des caractéristiques propres aux gravures de Catherine Gillet.
Saïd Farhan (peinture)
Né à Bagdad, c’est à l’École des Beaux-Arts de Paris puis à celle de Lausanne que Saïd Farhan se forme en peinture et en gravure. Ses oeuvres ont été exposées en Europe et aux États-Unis, et ont illustré plusieurs recueils de poèmes. Les toiles de Saïd Farah - intitulées « valises » pour la plupart – sont un symbole d’exil. A travers elles, il fait revivre sa terre natale, l’Irak. Signes, hiéroglyphes, alphabet oriental, se répondent dans l’espace sur ses compositions sur bois, toile, papier ou plaque de zinc. Ces signes graphiques rappellent les civilisations anciennes avec délicatesse, et permettent à chaque spectateur d’interroger ses propres racines.
Antonius Driessens (sculpture)
Formé à la Design Academy d’Eindhoven et à l’Ecole des Beaux-Arts d’Utrecht, Antonius Dreissens développe des oeuvres qu’il expose régulièrement en France, aux Pays-Bas et dans plusieurs pays européens. Son travail a d’ores et déjà été récompensé par plusieurs prix, dont celui de la Fondation Taylor lors du salon Réalités Nouvelles en 2018. Dans son cheminement artistique, Antonius Driessens interroge l’érosion naturelle, l’espace et le temps, en s’appuyant sur du bois de récupération, et plus récemment du denim usé. Il travaille également le trompe-l’oeil. Les formes architecturales de ses oeuvres s’accrochent ainsi comme des tableaux mais se voient comme des sculptures. Pour en prendre la pleine mesure, l’artiste invite le spectateur à changer de point de vue et à se déplacer devant l’oeuvre pour lui découvrir un nouveau dessin.

Mise à jour le 27/10/2023

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