Évènement

Rétrospective Mikio Naruse

Du mercredi 8 au mardi 21 juin 2022

Tout public

MIKIO NARUSE (1905-1969) est l’auteur de 89 films, réalisés entre 1930 et 1967. Cinéaste japonais majeur, à l’instar de Kurosawa, Ozu ou Mizoguchi, sa reconnaissance en Occident a pourtant été tardive, et beaucoup de ses films restent inédits en France.

Naruse offre une œuvre à la fois poétique et réaliste, pleinement ancrée dans son temps, et notamment des portraits de femmes, de couples, de familles. -- Institut Lumière

LA MÈRE (OKAASAN)
1952 | 1H37 | NOIR & BLANC
Une chronique familiale bouleversante dans le Japon d'après-guerre.

DERNIERS CHRYSANTHÈMES (BANGIKU)
1954 | 1H41 | NOIR & BLANC
« Inspiré de plusieurs nouvelles de Fumiko Ayashi, Derniers Chrysanthèmes se tourne vers le pôle de la maturité féminine. Naruse y filme l'après-guerre comme le rendez-vous de ces histoires non surmontées. » Le Monde - Mathieu Macheret

LE GRONDEMENT DE LA MONTAGNE (YAMA NO OTO)
1954 | 1H36 | NOIR & BLANC
Un des films de prédilection de Naruse, adapté du roman éponyme de Yasunari Kawabata.

AU GRÉ DU COURANT (NAGARERU)
1956 | 1H56 | NOIR & BLANC
Au gré du courant fait la description de la disparition du monde des geishas et de tout un mode de vie.

QUAND UNE FEMME MONTE L'ESCALIER (ONNA GA KAIDAN WO AGARU TOKI)
1960 | 1H51 | NOIR & BLANC
« À travers le sort de son héroïne, le cinéaste s'intéresse à la condition féminine dans le Japon d'après-guerre dominé par un ordre patriarcal étouffant. » Critikat - Mathieu Gildas

À L'APPROCHE DE L'AUTOMNE (AKI TACHINU)
1960 | 1H19 | NOIR & BLANC
« Le cinéaste s'attache aux détails de la vie quotidienne et livre un drame intimiste à la fois dur et tendre. »
Les Fiches du cinéma

UNE FEMME DANS LA TOURMENTE (MIDARERU)
1964 | 1H38 | NOIR & BLANC
« Naruse exprime sa compassion pour des héroïnes de la vie quotidienne, régulièrement interprétées par Hideo Takamine, qui apparaît dans 17 de ses films. » Arte - Olivier Père

NUAGES ÉPARS (MIDAREGUMO)
1967 | 1H48 | COULEUR
« Un grand film d'amour et de douleur où les passions se déversent en courants torrentiels sous la sérénité imperturbable de la mise en scène. » Le Monde - Mathieu Macheret

Mise à jour le 07/06/2022