Rue Godefroy-Cavaignac. Lors de ces échanges, le public découvrira les origines et
intentions du projet, ses inspirations littéraires, sa mise en œuvre, ses
acteurs et actrices. Il sera aussi question de parler de l’image de la ville,
de la photographie comme dispositif de rencontre, d’échange et de dialogue avec
les habitants, de collaboration dans la recherche artistique et des formes de
restitution.
Cet atelier de pratique photographique, destiné à un groupe
d'habitants de la rue Godefroy-Cavaignac et des rues avoisinantes, dans le
onzième arrondissement, a été conçu et mis en œuvre par la
Maison de la
photographie Robert Doisneau, dans le cadre de "
Entre les images", un
"programme national de transmission et d'ateliers de pratique
photographique" développé par le
Réseau Diagonal, soutenu par le Ministère
de la Culture.
Andrea Eichenberger. Née à Florianópolis, Brésil, vit à Paris et travaille entre le Brésil et la France. À la suite de ses études en arts plastiques et de son doctorat en anthropologie, elle poursuit ses projets artistiques en explorant les dialogues entre art et sciences sociales. Les notions de rencontre et de collaboration sont au coeur des projets qu’elle développe. En 2013, elle a été lauréate du Prix Funarte Femmes dans les Arts Visuels/Ministère de la Culture, au Brésil, et en 2012, du Prix UPP/Dupon Découverte, en France. Ses travaux intègrent des collections publiques en France et au Brésil, comme la BnF, le CRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-France et le Musée d'art de Santa Catarina. Ses photographies sont diffusées par Saif Images.
Camila Gui Rosatti. Née à Jundiaí, Brésil, vit et travaille entre le Brésil et la France. Après une licence (2005) et un master en architecture et urbanisme (2010) à l’Université de São Paulo (USP), elle obtient une licence en sciences sociales (2011), puis un doctorat en sociologie (USP, 2016). Elle est chercheuse associée au laboratoire Mondes Américains UMR 8168, EHESS/CNRS. Ses recherches portent sur les relations entre les architectes et leurs clients et, plus largement, entre les habitants et leur maison. À partir d’une approche ethnographique et sociologique, en interviewant les habitants, en recueillant leur mémoire et en visitant leurs maisons, Camila Gui Rosatti vise à saisir les modes de vie matérialisés dans leurs trajectoires sociales et spatiales. Elle vient de codiriger un numéro de la revue Brésil(s) « Habiter : maison et espace social », no 18, 2020 et de publier en 2022 Casa-Mundo (codirigé avec l’anthropologue Heloisa Pontes).