A l'occasion du 46ème festival international du film documentaire, du Cinéma du réel, la bibliothèque vous donne rendez-vous, en mai, pour découvrir toute l'étendue du documentaire, de l'essai et de l'expérimentation.
La bibliothèque du cinéma François Truffaut célèbre la 46e
édition du Cinéma du réel.
Au programme, cette année :
Les
Mots qu’elles eurent un jour pourrait s’appeler Portrait de femmes entre
elles tant le mot
“sororité” vient immédiatement à l’esprit à regarder
encore et encore ces images filmées par Yann le Masson. Face à ces images de jeunes femmes
modernes, engagées et éprises de liberté - qui furent agents de liaison ou poseuses de bombe pendant la
guerre d’Algérie et sortaient des prisons françaises - celles qu’elles sont devenues aujourd’hui.
Les mots qu’elles eurent un jour (2024) de Raphaël Pillosio,
84’00 : En 1962, Yann Le Masson filme la parole
de militantes algériennes à leur sortie de prison en France. Plus de 50 ans après, alors que la bande
son a disparu, Raphaël Pillosio part à la recherche de ces femmes.
Deux
films de moyen métrage qui chacun à sa manière s’attache au récit d’une vie.
Capture (2024) de Jules Cruveiller, 39’00 : Cihan est un ancien prisonnier politique
kurde de Turquie. Le quotidien qu’il mène aujourd’hui en France ne laisse pas
présumer l’ampleur des mésaventures traversées à ses 20 ans dont le film fait
le récit.
Imperial Princess (2024) de Virgil Vernier, 48’00 : Lulia
vit seule à Monaco depuis le
départ de son père, retourné en Russie à cause des sanctions contre son pays.
Elle ne va plus en cours. Elle se sent de plus en plus seule et menacée.
DOUBLE SEANCE JEUNE CINEMA / JEUNES ADULTES
Chaque année, le Cinéma du réel propose de
découvrir de jeunes cinéastes aux manières de faire qui disent aussi l’évolution formelle d’un
cinéma documentaire en constante expansion.
Longtemps ce regard (2024) de Pierre Tonachella, 57’00 : Souvenirs épars d’années passées dans un village, où les amitiés, le quotidien prolétaire, l’errance et les champs plats
sont célébrés au cours d’un cheminement poétique et politique.
Boolean vivarium (2024) de Nicolas Bailleul, 55’00 : Dans une maison isolée du monde, Léo et
Nicolas s’attèlent à la création de “Vivarium”, un jeu vidéo dans lequel on assiste au pourrissement
d’une maison inhabitée. Un jeu qui fait étrangement écho au lieu où les
protagonistes peinent à cohabiter.
Bibliothèque du cinéma François Truffaut - Entrée libre dans la limite des places disponibles