Des
lignes claires mais électriques se développent dans un paysage nocturne.
Surprenante, cette impression de voyager d'un univers à l'autre, d'être emmené
par des sonorités changeantes, mais c'est bien une seule et même musique qui
offre ces sensations.
Excitante,
exaltante, parfois subtilement angoissante, mais toujours agréable, la musique
d'
InRed.
Post-Punk, New-Wave ? Oui, entre
autres…
On
croise des visages familiers, ceux de David Bowie ou des Talking Heads. Des
chansons aventureuses et cérébrales, mais aussi entraînantes, syncopées et
dansantes. Chacun trouvera sûrement ses propres résonances, on pourra par
exemple penser aux Breeders, pour la liberté, l'affranchissement des règles.
Mais
passées les références, c'est bien l'identité propre d'une œuvre et son
caractère unique qui touchent le cœur et l'esprit.
C'est sur scène que le groupe donne vie
à ses chansons. Si l'on peut employer le qualificatif d'art-rock en écoutant
les albums, cela est confirmé en voyant les musiciens sur scène :
dramaturgie et charme, sur un groove solide. Pat Griffiths, cheveux en bataille
mais manteau impeccablement coupé, chante avec la gouaille de l'Est londonien,
arpente la scène avec intensité, s'accroupit, se redresse, se recroqueville ou
étend les bras, tête vers le ciel… Mais pas d'esbroufe chez InRed, pas
d'inutile théâtralité : c'est bien la musique qui tient le premier rôle.
Le groupe, crée en 2013 par le chanteur anglais Pat Griffiths, a de nombreux concerts à son actif et
deux albums (un troisième est en préparation).