Évènement

On a vibré pour « Certains l’aiment show ! », la pièce librement inspirée du film de Billy Wilder

Du mercredi 6 au samedi 30 mars 2024
Adapter une célèbre comédie de 1959 au théâtre, c’était courageux. Mais rendre le spectacle interactif et immersif, il fallait oser. La troupe de « Certains l’aiment show ! » l’a fait, découvrez notre avis.

De quoi ça parle ?

Deux comédiens à la recherche de travail sont témoins d’un meurtre et deviennent donc plus que gênants… Pour échapper aux criminels, désormais à leurs trousses, ils se réfugient dans un théâtre où doit se jouer un spectacle exclusivement de femmes. Mais la représentation est annulée, car il manque deux comédiennes… Pour la survie des deux protagonistes, la pièce doit absolument se tenir : ils décident de se transformer en femmes avec l’aide du public. Rendus complices, les spectateurs vont alors être impliqués en permanence dans la fabrication de l’intrigue…

L’avis de la rédaction

Oubliez tout ce que vous connaissez du théâtre traditionnel : Certains l’aiment show ! fait incontestablement voler en éclats les codes classiques ! Ici, la pièce se dévoile sur scène, dans le public, en coulisses… et même dans la rue. C’est d’ailleurs juste à l’entrée du Théâtre de Belleville (11e) que l’on rencontre les deux comédiens principaux, filmés par une caméra et offrant donc aux spectateurs un point de vue omniscient.
Après avoir été témoin d’un meurtre, le duo se réfugie dans la salle de théâtre pour échapper aux criminels. Très vite, le public comprend qu’il va devoir se montrer coopératif s’il ne veut pas avoir du sang sur les mains. Alors, quand les deux amis ont l’idée de prendre l’identité de deux comédiennes pour duper les malfaiteurs, la salle s’affaire pour leur venir en aide. Un tube de rouge à lèvres, des vêtements féminins, quelques bijoux… et voilà que Rose et Élisabeth naissent sous nos yeux.
La supercherie est en marche ! Mais que l’on ne s’y méprenne pas : si la pièce utilise volontairement le travestissement comme ressort comique, elle met également en lumière toute la complexité des rapports hommes-femmes, des questions de genre et d’identité. Avec subtilité, dérision et profondeur.

Mise à jour le 19/03/2024

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