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Ces alternatives au foot et au rugby à tester à Paris
Mise à jour le 25/03/2024
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À Paris, il n’y a pas que le foot, le hand ou le basket. Depuis plusieurs années, d’autres disciplines collectives émergent dans la capitale. Focus sur 5 d’entre elles.
Le football américain
Depuis 2023, la capitale possède sa propre franchise professionnelle de football américain : les Paris Musketeers*. L’équipe, qui participe à l’European League of Football, évolue au stade Jean-Bouin (16e) et attire de plus en plus de curieux. Preuve que le sport le plus populaire au pays de l’Oncle Sam passionne réellement les Parisiens !
D’ailleurs, pour ceux qui souhaiteraient se muer en quarterback ou marquer des touchdowns, c’est tout à fait possible. Pour cela, il faut se tourner vers les Dragons de Paris. Le club, basé dans le 15e, dispose d’une section de foot US qui accueille les joueurs à partir de la catégorie U17.
Dragons de Paris
Et pour ceux qui ne sont pas trop fans de casques, d’épaulettes et de gros plaquages, il y a toujours le flag, un dérivé sans contact du foot US qui pourrait faire son apparition aux Jeux de Los Angeles en 2028.
À Paris, on peut en faire chez les Dragons, qui disposent d’une section dédiée, ou bien chez les Juggernautes, club du 17e uniquement consacré à cette pratique.
Juggernautes de Paris
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whttreanhgrfcnevf@tznvy.pbz[juggernautesparis puis gmail.com après le signe @]
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* Les Paris Musketeers sont une équipe exclusivement professionnelle et ne disposent pas de sections jeunes ou loisir.
Le football gaélique
C’est peut-être le seul sport qui parvient à fédérer les fans de foot, de rugby, de volley et de basket. La raison ? C’est un mélange des quatre.
Assez peu médiatisé en France, le football gaélique mérite pourtant que l’on s’y intéresse de près, car c’est une discipline complète et spectaculaire. Ici, on dribble en faisant rebondir le ballon au sol tous les quatre pas, on tire avec les pieds dans un but de foot surmonté de poteaux de rugby et on fait des passes en tapant la balle avec la paume du poing… Une activité complète on vous a dit !
Pour pratiquer ce sport tout droit venu d’Irlande, c’est simple : il faut contacter le Paris Gaels GAA. Depuis 1995, ce club situé dans l’est de la capitale propose à tous les Parisiens et Parisiennes de tester le caid (son nom irlandais), mais aussi d’autres disciplines qui sentent bon le houblon et le trèfle, comme le handball gaélique, le camogie ou bien le hurling.
L’info en plus
Le Paris Gaels GAA a été le premier club d’Europe continentale (hors Irlande et Royaume-Uni, donc) à être affilié à la prestigieuse Gaelic Athletic Association (GAA) qui promeut la culture irlandaise dans le monde et organise les principales compétitions sportives du pays. De ce fait, le Paris Gaels peut fièrement accoler l’acronyme GAA à son nom.
Le hurling
Après le foot gaélique, voici un autre sport issu de l’île d’Émeraude : le hurling. Pratiqué depuis plus de 3000 ans en Irlande et désormais inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, il est un parent de nombreux "sports à crosse" tel que le hockey sur gazon, le lacrosse ou encore le shinty, son cousin écossais.
Dans les faits, c’est un sport qui se rapproche du football gaélique. Les buts sont identiques, le terrain est le même et le nombre de joueurs aussi. La grosse différence réside du côté de la balle et de l’équipement. Ici, ce n’est pas un ballon qu’il faut mettre dans les buts, mais une balle appelée « sliotar », qui se rapproche fortement de celle que l’on trouve dans le baseball.
Pour l’envoyer dans les filets (ou entre les poteaux), il faut la taper à l’aide d’un « hurley », sorte de batte plate en bois. Tout comme son cousin à ballon, les déplacements sont régis par un nombre de pas limités et d’autres règles qu’il serait beaucoup trop long d’énumérer ici…
À Paris, pour pratiquer le hurling et son équivalent féminin, le camogie, c’est (encore) vers Paris Gaels GAA qu’il faut se tourner.
Paris Gaels GAA
Le football australien
À l’instar des Irlandais et des Américains, les Australiens aussi ont leur football à eux. Ça s’appelle le « footy », et c’est une religion au pays des kangourous !
Le match se joue à 18 contre 18 sur un immense terrain ovale, sur lequel on ne trouve non pas deux, mais bien quatre poteaux alignés de chaque côté. Le but est, sans surprise, de faire passer un ballon ovale (légèrement plus petit que celui du rugby) entre ces derniers. Si le ballon passe entre les poteaux centraux, cela rapporte 6 points. Si c’est entre les poteaux extérieurs, cela en vaut 1. Comme le foot irlandais, les déplacements et les coups de pied sont très réglementés.
Pour tester ce sport collectif qui fait la part belle aux contacts (et aux mulets, avouons-le), il faut se renseigner auprès du seul club de la capitale : les Paris Cocks. Depuis 1998, il permet tant aux expatriés australiens qu’aux Parisiens de le pratiquer. La structure compte deux équipes masculines, les Paris Cockerels et les Paris Cockatoos, ainsi qu’une formation féminine, les Paris Cockerelles.
Paris Cocks Footy
Le netball
Non, le basketball n’est pas le seul sport dans lequel on envoie un ballon dans un panier. Dans l’ombre du sport de Victor Wembanyama, il y a le netball, une discipline de gagne-terrain majoritairement jouée par des femmes.
Le principe est simple : marquer le plus de points possible en mettant le ballon dans un panier dépourvu de panneau vertical, comme au basket. Si, plus haut, nous parlions de gagne-terrain, ce n’est pas pour rien : ici, les joueuses ne peuvent pas avancer avec la balle. Il faut donc enchaîner les passes petit à petit afin de progresser jusqu’à la zone de lancer.
Populaire en Grande-Bretagne et dans les autres pays du Commonwealth, le netball commence à se faire une place en France. Depuis 2020, une fédération est chargée de développer le sport dans l’Hexagone.
À Paris, il existe un club, le Netball Paris, qui propose à ses membres (hommes et femmes) de jouer en compétition. Les entraînements ont lieu dans deux gymnases du 14e.
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