Vit et travail actuellement en France.
Après un Master à l’ENSAD de Nancy, Marianne Villière est diplômée du Master
CCC – théorie critique à la HEAD de Genève et obtient le prix Gianni
Motti. Dans l’espace commun, sa démarche cherche des points de bascule
de manière à : inverser des rapports de forces – rendre perceptibles les
marges / la biodiversité. Cela l’engage dans des compositions de
situations contextuelles et éphémères. Discrètes mais complices, ses
interventions proposent une lecture à double tranchant. Au premier
abord, le geste semble drôle, léger voire superficiel, pour ensuite nous
faire face avec brutalité.
Quel sens donne-t-on aujourd'hui à la fête ? Face au repli sur soi ou à la situation post-crise sanitaire, face aux contraintes qui pèsent sur l'occupation de l'espace public, la fête pourrait être perçue comme un refuge des instincts du collectif, une parenthèse des possibles qui échappe à la norme et aux usages courants de la ville. Quelles valeurs et quels affects lui accordent-on ? Comment la prépare-t-on et qu'en reste-t-il quand les feux s'éteignent ?
A partir de la thématique du sens de la fête, et à l'occasion croisée de la Nuit Blanche métropolitaine et du Festival des arts de la rue Parade(s) de Nanterre, La Terrasse espace d'art de Nanterre invite Marianne Villière à composer et à installer un ensemble d'œuvres dans l'espace public. Marianne Villière viendra dessiner sur les murs de la ville de Nanterre, à l'aide de pochoirs de taille différente et de peinture écologique des mots, phrases de titres de chansons populaires de différentes époques . L'artiste viendra également fixer dans les fourreaux des entrées de la ville 12 drapeaux.
En partenariat avec le Festival des arts de la rue
Parade(s) et Nuit Blanche métropolitaine.